mercredi 29 octobre 2008

pause...

La brume automnale qui c’est installée ne ce lève pas.....
Alors je range mes baskets,
Classe mes livres,
Pose mon Staedtler,
Et mets "mon jardin s"
pardon mon blog en pause...
A bientôt.

dimanche 26 octobre 2008

Toutes ces vies qu'on abandonne

Virginie Ollagnier


Annecy, décembre 1918. La guerre est officiellement terminée, mais les trains continuent de ramener du front des hommes à jamais marqués dans leur chair. Certains sont défigurés, amputés. D’autres paraissent indemnes, mais n’en sont pas moins blessés au plus profond d’eux-mêmes. C’est ceux-là que Claire, jeune novice et infirmière, tente, par ses mains et sa voix, de ramener à la vie dans le service du Dr Tournier, médecin aliéniste à l’hôpital Saint-Joseph. L’un d’eux, à l’identité inconnue, muet, cataleptique, ne semble pas vouloir se réveiller. Pourtant ses yeux s’ouvrent parfois. Autour de lui, tous s’affairent, suspendus à ses lèvres. Ces lèvres que les souvenirs qui déferlent en lui ne semblent pas pouvoir franchir. Alors que sa vie se révèle par bribes au lecteur, elle demeure mystérieuse pour Claire, chaque jour plus émue par ce corps sans défense. Pour tous les deux, tout est encore possible. Quelle vie Claire choisira-t-elle? Et lui, après le traumatisme qu’il a subi, choisira-t-il d’abandonner la vie ?

Un roman qui s’articule autour de deux personnages, Claire tiraillée entre une mère supérieure très exigeante et un médecin psychiatres paternel qui croit en elle et qui ne cesse de l’encourager à prendre des chemins de traverse. Elle va prendre en charge ce malade, ce soldat inconnu, de sa voix et de ces mains elle va tenter de le ramener à la vie. Parallèlement, à chaque massage du soldat, Virginie Ollagnier nous plonge dans les réminiscences de son esprit et nous livre à nous lecteurs des bribes de sa vie, alors que claire, elle, cherche en vain à connaître son passé.
Avec ce premier roman (à la date de sa sortie) l’auteure nous emmène aux portes de la psychologie moderne et nous sommes les lecteurs impuissants du combat que mène claire pour la renaissance de ce soldat et refermons enfin le livre avec pas mal de questions en suspens.

Son nouveau livre : L’Incertain
l'avis de Clarabel

samedi 25 octobre 2008

Prix Carrefour du premier roman 2008

Nous avions rendez-vous rue Jean Goujon, derrière le porche, se trouve le mythique studio Harcourt. Dès l’entrée nous sommes happé par le lieu, tapis rouge, corniches en stuc, petites alcôves et les photos de stars sur tous les murs Delon, Ventura, Azema et bien d’autres encore .C’est l’heure des retrouvailles, on nous présente la lauréate, les remerciements, champagne et nous parlons lecture bien sur. Enfin, les discours, monsieur Carrefour de retour d’un pays lointain se félicite,…. remercie les membres du jury pro et clients (oups !! oui nous le sommes, mais nous y étions présent avant tout comme lecteurs dans ce jury !). C’est le tour de Katherine Pancol, un petit pitch pour présenter le jury, la délibération et Valérie BORONAD lauréate pour « les constellations du hasard », à son tour elle nous gratifie d’un beau discours sobre, plein d’émotion, elle nous rappelle le chemin parcouru par Luc son héros partit à la recherche de Paul AUSTER.
C’est presque la fin d’une belle aventure ; des heures encore Valérie Boronad dédicacera son livre, pendant ce temps petit aparté avec Patrick Bowen, on me présente Guillaume Musso, Virgile Durant me demande mon avis sur son livre « Ces gens –là », je croise Laurent Terry « manipulé ». Il est temps de nous dire au revoir, chacun repart, katherine à son manuscrit, Pascal Clark à la recherche de Sarah Palim et nous dans nos régions avec une seule phrase en tête ; Katherine « d’accord pour le club de lecture ! »

Je ne résiste pas à vous livrer ce passage :
« Il disait ferme les yeux, petit, ……laisse les mots entrer en toi, laisse simplement les mots couler et je fermais les yeux et je sentais la fraîcheur du soir, les odeurs de jasmin et de magnolia, j’entendais le son de l’orage et le bruits des vagues…il disait vole, petit vole, les mots sont des semences à voler, alors je fermais les yeux et doucement, doucement je m’en allais ».

Merci à Ingrid et Christine de l’agence ipanema qui nous ont accompagné tout au long de ce prix.


Crédit photo Jocelyne Fonlupt

Caro[line] y était - Oiselle en parle -
Entretien chez Belfond
L'avis de
Camille, Clarabel, Florinette et Nanou

lundi 20 octobre 2008

Tag Musical

j'ai été tagué par keisha ! Un tag musical.

Tout d'abord, je dois vous donner le règlement :

- Choisir 5 chansons qui vous ressemblent et dire pourquoi.
- Faire une petite playlist avec.
- Rajouter en sixième position "The Song", celle que vous aimez d'amour, plus jamais vous ne pourrez vivre sans.
- Et taguer 5 personnes de votre choix.

C'est partit.....un album reçu en cadeau il y a peut.



J'ai découvert cette artiste brésilienne sur inter cet été vraiment sympa !!





En souvenir de mes jeunes années, mark king à la basse.





Voici l'album qui m'accompagne sur la route en ce moment.




Parce que j'aime bien!!!





Jonasz souvent pour enfoncer le clou ......




Alors à mon tour je TAG : Karine ; Francesca; Ys;

vendredi 17 octobre 2008

LE LIVRE

je t'ai donné un livre et je t'ai dit
c'est ça la vie
t'ai-je dit en te donnant le livre
que je ne l'avais pas lu
c'est ça la vie
dire et ne pas dire
faire comme si de l'un à l'autre
il y avait un chemin clandestin

je t'ai donné un livre et je suis
entré dans la clandestinité
le livre est passé d'une main à l'autre
et je me demande
si celui que je t'ai donné
ressemble à celui que tu as reçu

Le Livre -
Jean Portante

mardi 14 octobre 2008

le prix carrefour du premier roman

Nous avions rendez –vous vendredi dernier, villa maillot avenue Malakoff à midi. Il y avait Christine la comédienne, Pascale une journaliste, Jean le poète, la présidente et romancière Katherine. Il y avait aussi les lecteurs sélectionnés par Carrefour Lydie, Dominique, Julie, et Evelyne et moi, le seul " homme" lecteur. Après quelques photos, nous sommes invités dans une salle avec verrière et véranda sur petit jardin, quelques rayons de soleil et la table en forme de U, je cherche mon nom…. je suis à la droite de la présidente, un sac sur le siège et déjà des cadeaux (des dvd, cd, jeu vidéo) . Entre les plats, tour à tour nous parlons de nos favoris et de nos déceptions, deux livres sortent du lot mais il y en a un qui semble vouloir se détacher , les discutions continus dans une bonne ambiance, chacun livre ses arguments, mais jamais un mot plus haut que l'autre. "Les pros " nous laissent la parole, reviennent vers nous, écoutent nos arguments, nous donnent les leurs. Le dessert arrive et Pascale nous lance " on l'a ", Katherine recompte, oui c'est bien lui ……...

Alors par petit groupe on parle, on parle lecture, enfants, de tout, Katherine dédicace ses livres, Christine la comédienne nous parle du rôle qu'elle aimerait avoir , un journaliste nous interview, embrassade, petits signes au revoir, à très bientôt, au 23. Oui, c'est le 23 octobre que le prix carrefour du premier roman 2008 sera remit.

Pendant quelques heures loin des turpitudes de l'actualité, C'était un dîner littéraire, un dîner entre amis …….

lundi 13 octobre 2008

De Niro’s Game

Rawi Hage

Liban, début des années 1980. Campé dans un Beyrouth dévasté par les bombes, De Niro's Game est une odyssée chaotique, écorchée et haletante, une plongée vertigineuse au cœur de la guerre civile et de ses folies. A Beyrouth-Ouest, Bassani et Georges, deux amis d'enfance, tuent leur ennui et leur mal de vivre à coups de petits boulots minables, de maigres larcins et de soirées trop arrosées. Les jours se suivent et avec eux les alertes, les morts, les immeubles en ruine. Les filles sont inaccessibles, muselées par les traditions et les couvre-feux. Entre deux visites aux copains de lycée engagés dans la milice, les deux jeunes gens s'imaginent coulant des jours meilleurs : Bassam rêve de fuir à l'étranger, et Georges, lui, se sent de plus en plus attiré par les discours belliqueux de la milice chrétienne. Dans un ultime défi, les deux amis décident de détourner la recette de la salle de jeu où Georges travaille. Mais l'argent seul suffira-t-il à les éloigner de la guerre et à sauver leur amitié ? Porté par une écriture sans concessions, le premier - roman de Rawi Hage annonce, au-delà de la puissance du récit, l'avènement d'une nouvelle voix.

« Les bombes pleuvaient et moi j’attendais Georges.
Dix milles bombes s’étaient abattues sur Beyrouth………… » Avec De Niro’s Game Rawi Hage nous livre une belle histoire d’amitiés sous le bombes de Beyrouth. Une histoire à la vie à la mort .Il nous plonge petit à petit dans cette histoire, qui au fil des pages gagnent en intensité au point de devenir douloureuses .Il nous raconte le quotidien de Georges et de Bassam sous le feu de la guerre, entre petites magouilles et massacre. Rawi Hage nous raconte, deux amis, deux destins différant, une histoire poignante et bouleversante. C'est un récit fort qui ne laisse pas indifférent ou l’auteur semble avoir mis beaucoup de lui.

les avis de :Cathulu, Kathel, Fashion, Tamara, Karine,Naina,Solenn

J'ai lu ce livre dans le cadre du partenariat entre chezlesfilles.com et les éditions Denoel...

vendredi 10 octobre 2008

La chanson de Charles Quint

Erik Orsonna

« Comment vous expliquer d'un mot, vous qui ne l'avez pas connue ? Comment la saluer au plus juste maintenant qu'elle n'est plus ? Quel portrait d'elle puis-je toujours garder sur moi, que personne ne me vole, et pas même la vie qui passe ? »
Avec la chanson de Charles Quint, c’est un roman « autobiographique » que nous livre là Erik Orsonna . Le roman de deux frères, l’un le cadet qui n’a aimé qu’une femme « l’amour unique », l’autre, Erik, séducteur en aura beaucoup aimé, amours passagères, amours lapidaires jusqu’au jour ou il rencontrera son « soleil » .A peine nous laisse t’il le temps de la découvrir que la maladie l’emporte. Quatre ans, quatre ans et son astre, son « soleil » s’éteint et repose dans un petit cimetière breton. « Comment vous expliquer d'un mot, vous qui ne l'avez pas connue ? » il nous emmène avec lui à la recherche de son « soleil » dont il n’arrive pas à faire le deuil, à travers le monde, les religions et la science .Il nous raconte la « persistance rétinienne» . Il la voit partout, jour et nuit .
Petit à petit entouré de ses amis il reprendra goût à la vie.

Ce roman hommage, est passé presque inaperçu, plein de tendresse et d’émotion il est écrit magnifiquement, certaines phrases peuvent se lire à l’infini. C’est sans doute son livre le plus attachant. Il laisse même le sentiment de n’être adressé qu’à celui qui a le livre entre les mains.

mercredi 8 octobre 2008

J'AIME TON BLOG

Francesca et Karine m'ont fait l'honneur de me sélectionner parmi leurs 7 coups de cœur bloguesques. Ça me fait très plaisir d’autant que tout nouveau sur la blogosphère, Je cherche encore mes marques et le temps me manque un peu pour partager avec VOUS mes coups de cœur.
Ayant quelques Minutes de répits en cette nuit calme et pluvieuse je m'attèle à cette mission dont voici les règles :
- mettre le logo et les règles sur votre blog.
- mettre le lien de la personne qui vous a attribué ce prix.
- désigner 7 de nos blogs préférés.
- les prévenir que vous leur avez attribué ce prix !
Alors ce sont les blogs dont je suis le plus assidu, même si je ne laisse pas toujours un commentaire qui figurent dans ce top seven .


Voila tout simplement ;-) sans commentaire !! Faute temps je ne pourrais pas vous prévenir mais j'espère que vous passerez par là.
Chris...




vendredi 3 octobre 2008

Le Passé devant soi

Gilbert Gatore

Isaro, enfant d'Afrique adoptée en France, est une étudiante belle comme le jour qui voit son insouciance se fêler le jour où les nouvelles terrifiantes de son pays d'origine se mettent à tonner trop fort. Niko est un simple d'esprit au corps aussi harmonieux que sa dentition est monstrueuse. Depuis la fin de la guerre civile qui a ravagé son village, il vit caché dans la grotte peuplée de grands singes qui surplombe le lac. L'une voudrait comprendre ce que l'autre souhaiterait seulement oublier... Deux personnages fragiles, facettes d'une même médaille, font vibrer ce magnifique premier roman : la victime et le bourreau, confrontés chacun à la question de la rédemption et de la renaissance. L'écriture, éblouissante, épouse les contours de rêves aux couleurs aussi violentes que sensuelles et de contes ancestraux où des hirondelles trop fières d'elles paient du prix de leur vie les défis qu'elles lancent à de malheureux crapauds.

Le Passé devant soi, à la fois récit et roman sombre sur la nature humaine. Gilbert Gatore nous raconte la vie de deux personnages, Isaro et Niko dit « Niko-le-singe », l'une à la recherche de ses racines après avoir été adopté par un couple de français, l'autre brimé, maltraité, muet et laid, tente de faire sa place et face au dilemme "mourir, ou bien tuer", Il choisira de tuer les siens. En devenant bourreau il a acquît le respect des autres. Elle part, sur sa terre d'origine. Elle veut comprendre « mission de mémoire ».
A chacun son fardeau, le poids des massacres pour l'un, le poids de la survie pour l'autre et nous observateurs de cette page d'histoire.

Livre lu dans le cadre du prix carrefour du premier roman 2008.

mercredi 1 octobre 2008

Ces gens-là

Virgile Durand
Veille de la Seconde Guerre mondiale, Allemagne : des jeux d’enfants dégénèrent, et un petit garçon répondant au nom de Jens est mutilé dans sa virilité.
Début du XXIe siècle, France : une petite fille qui se nomme Jeanne doit lutter pour affirmer sa féminité face à l’inconséquence des adultes. Entre l’époque de Jens et celle de Jeanne, cinq générations se sont succédées. Jeanne n’a rien de commun avec Jens. Mais ils sont tous deux irrémédiablement liés.
Entre eux, la chaîne des secrets de famille s’est déroulée, et chacun des personnages a transmis, à mots couverts, ses névroses en héritage, comme s’il en allait de sa survie. De génération en génération, Jens, Simon, Louise, Manon, Sophie, Jacques, Justine et Jeanne sont les victimes puis les responsables de petits et de grands traumatismes héréditaires.
Très enthousiaste en lisant la 4ème de couverture et les 2 premiers chapitres du livre de Virgile Durand, j’ai dès le troisième chapitre repris le cours normale d’une lecture ou Huit tranches de vie , huit personnages se succèdent sans qu’il y ai forcement de lien entre eux..

Tout au long du récit on croise viol, maltraitance, des enfants, secret de famille, l’éducation, liberté sexuelle, encore des enfants , non-dits…….Et peut être une part de nous,de ces secrets de famille qui nous sont distillés par petites touches sans vraiment connaître leurs origines « on dit qu’un jour ….. » . Si chacun des personnages est attachant, si chaque thème abordé nous incite à réfléchir sur nos générations passés qui ont fait se que nous avons été et ce que nous sommes. L’auteur reste à mon avis un peut trop à distance, il raconte, simplement, sans état d’âme, il nous laisse seul, avec ses personnages.

A cet instant je suis bien en peine de vous dire ce que je pense de ce livre. Un regret certain, jens que l’on oublie bien vite malgré ce qu’il a fait, ce qu’il a été et sans qui l’histoire ne serait pas ce qu’elle est.
Je vais, sûrement le relire à un moment plus propice.
Et reviendrai, peut être sur ce billet après la rencontre du jury du
prix carrefour du premier roman ou je l’espère nous pourrons nous attarder sur Ces gens-là.