Le très prolifique Serge Brussolo et son imagination débordante, nous présente chez fleuve noir sa dernière création" Dortoir interdit "Mickie, 29 ans décoratrice qui a eu une enfance difficile vient d’être recrutée par l’ "Agence 13". Une agence immobilière bien particulière dont le fond de commerce est de donner une seconde vie à des lieux où le sang a coulé, scènes de crimes, maisons de serial killers etc. Elle est chargée de redonner vie à un bunker construit en plein désert au temps de la guerre froide , où il s'y est déroulé une expérience sur les effets de la claustration au bilan tragique : 290 morts ! " Le Dortoir Interdit"... Tobbey, milliardaire, - obsédé par son ancêtre Confédéré décapité par la mitraille Nordiste pendant la guerre, obsédé par une nouvelle guerre civile imminente - souhaite remettre en état ce bunker et y mettre à l’abri les membres sa famille ainsi que quelques élus pour en faire son arche de Noé. Mais après nous avoir laissé baigner pendant une centaine de pages dans une ambiance surréaliste, les événements prennent une tournure inattendue, entre massacre et disparition, c’est une succession de surprises et de rebondissements qui s’enchaînent. Dès lors et jusqu'à la toute dernière page Mickie version light de « Lara Croft » ne cessera de chercher à démêler cette affaire. Dans « Dortoir interdit », serge Brussolo nous amène à nous questionner sur le rôle de chacun de ses personnages, à remettre à plat nos hypothèses et quand bien même la fin de l’histoire est évidente, c’est lui qui a le dernier mot !
C’était toute la différence entre lui et moi. Biographie de l'auteur :
Serge Brussolo est né en 1951. Doué d'une imagination surprenante, il est considéré par la critique comme un conteur hors pair, à l'égal des meilleurs auteurs du genre, et certains n'hésitent pas à lui trouver une place entre Stephen King et Mary Higgins Clark. II a notamment reçu le prix du roman d'aventure 1994 pour Le Chien de Minuit, le prix RTL-Lire 1995 pour La Moisson d'hiver et le prix Paul-Féval, décerné en 2004 pour l'ensemble de son oeuvre par la Société des Gens de Lettres.Fleuve noir - 18.00€ ISBN : 9782265088740
Merci à Estelle des Editionset à Emilie de laBoB Teampour cette lecture !
"A l’enterrement de mon père, il y avait neuf personnes et trois drapeaux. "
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Dans « La légendede nos pères ». On parle de guerre, on parle de héros, on parle de résistance, dans « La légende de nos pères » Sorj Chalandoncherche à mettre en avant, les difficultés qu'ont parfois les parents à transmettre la mémoire familiale à leurs enfants.
Marcel Fremaux, ancien journaliste devenu biographe familial est le narrateur. Il vient de perdre son père, vieux soldat de l’ombre dont il ne sait rien (son père ne lui à rien raconté de ses faits d’arme et de ses compagnons). Quand Lupuline lui demande d’écrire une histoire restée dans le cercle familiale , celle de son père, de son héros, Tescelin Beuzaboc l’ancien cheminot et résistant .Il accepte espérant ainsi y retrouver un peu l’histoire secrète de son père, celle de Brumaire.
En écoutant Beuzaboc, ce soldat de l’ombre, Marcel veut aller plus loin, il espère plus de détails, il veut le retrouver dans les archives, pour rapporter, pour habiller les mots de cette biographie.
Très vite le doute s'installe… les rapports changent.
Comme dans Mon Traitre, dès les premiers mots, Sorj Chalandon capte le lecteur, il nous met en situation. Faire des choix, nous poser les bonnes questions. Sommes-nous influencés par l’image de nos parents, par les souvenirs que l’on en garde ? Ce livre très agréable à lire, aux personnages fascinants, auxquels on s’attache tant ils sont sensibles, fut une nouvelle fois un très bon moment de lecture.
Peu après avoir refermé ce livre on s’interroge, sur notre enfance, nos souvenirs, nos rendez-vous manqués…
"Et puis nous sommes partis." Merci à Sabrina pour cette lecture en partenariat avec Grasset-17.00€ ISBN : 9782246726210
A voir ! les avis de : La Liseuse ; Stemilou ; Sentinelle ; Schlabaya ;
"Cette histoire est celle de Lexie Madison, pas la mienne."
Tout commence comme unbanal polar. Un cadavre, découvert dans ruines d'une maison de campagne. Le cadavre d’une jeune femmegisant dans les environs de Whitehorn House.
Pas si banal que ça !
Aucune précaution n'est prise avec la scène de crime, il y a bien une raison ! Et Cassie Maddox inspecteur aux violences domestiques, est appelée sur les lieux par Frank son ancien patron, pourquoi ?
Là, on n'est pas au bout de nos surprises !
Le cadavre c'est celui d’une étudiante au Trinity Collegede Dublin, sosie de Cassie. Son nom ! Lexie Madison, le même qu’utilisait Cassie lors de sa dernière mission d’infiltration pour démanteler un réseau de trafic de stupéfiants.
Franck, son ancien chef, lui propose de se faire passer pour lexie, de la ressusciter, de l’infiltrer, de reprendre sa place dans le club des cinq et ainsi peut-être découvrir le coupable. Après avoir été briffé, elle se retrouve dans Whitehorn House où va s'en suivre un huit clos. Enfin ! Nous rentrons dans le vif du sujet, nous plongeons dans une intrigue psychologique, dans l’histoire qui a marqué ce village sud irlandais. Cassie toujours sur la corde raide est devenue plus que jamais Lexie au point de semer le trouble, aussi bien dans la tête des enquêteurs que dans celle des lecteurs !
« Comme deux gouttes d’eau » est un roman sans grandes émotions, sans grands frissons, mais assez original pour nous pousser à tourner les pages et à ne pas lâcher le livre.
Pourquoi Lexie est-elle morte ? Pourquoi Cassie dissimule-t-elle tant d’indices ?
Plus qu’un bon polar ce livre est un roman "d’ambiance" ...
"J’espère qu’au cours de cette demi-heure elle a vécu pleinement ses millions d’existences."
En ouvrant les paupières, j’ai d’abord vu les merisiers. Le printemps avait été doux et ils fleurissaient en lourdes grappes parfumées.
Maria finlandaise, ancienne flic et désormais conseillère juridique dans un cabinet d’avocat se retrouve bien malgré elle plonger dans une histoire de meurtre. Elle va devoir enquêter dans l’entourage de son petit ami Antti et ainsi fouiller le passé obscur de chacun des membres de la famille ou amis , aller à la rencontre de groupe sado-maso le sous la surveillance d'un ancien collègue de la police.
Maria va mener cette enquête à son rythme, tranquille, sillonnant la banlieue d’Helsinki à bicyclette et s’accordant des pauses « muscul » nécessaires pour s’aérer l’esprit. Au fil des jours, elle va se heurter aux rivalités familiales et aux hypocrisies. Elle se rendra vite compte que tous ceux qu’elle interroge, avaient de bonne raison de vouloir tuer Armi dite « La Poisse ».
Une fois les personnages bien en place (un peu de concentration est nécessaire pour se familiariser avec les noms finlandais et situer chacun dans la généalogie familiale) Leena Lehtolainen nous livre là un bon polar psychologique où Maria la perspicace, mène son enquête à la manière d’un E.Poirrot . Elle n’hésite même pas à chapitrer les dernières pages de ce livre « Maria Marple », il est vrai qu’au fil des pages plane un esprit Agatha Christie. Mais« La Poisse » reste avant tout un bon roman nordique.
Quand nous nous sommes embrassés un rossignol perché sur l’érable voisin s’est mis à chanter comme un fou.
Biographie de l'auteur :Leena Lehtolainen est née en 1964 dans le centre de la Finlande. Passionnée de musique, elle pratique le chant, la guitare et le piano. Précoce, elle publie à 12 ans son premier roman pour la jeunesse, à 17 ans le suivant. En 1993 paraît en Finlande " Mon premier meurtre ", le premier épisode des aventures de l'inspectrice de police Maria Kallio (publié en France par Gaïa en 2004). Il sera suivi de sept autres. Lauréate de plusieurs prix littéraires finlandais, elle est traduite en de nombreuses langues. Certains de ses romans ont été adaptés à la télévision.
Après Tijuana City Blues et Loverboy, Les Allusif et Babelio m’ont proposés de lire le troisième ¾ polar de Gabriel Trujillo Muñoz – Mexicali city blues – "Il volait presque au ras du sol, en suivant les chemins vicinaux qui menaient au désert." Une fois de plus, l’auteur mexicain nous emmène à la frontière Américano-Mexicaine.
Une fois de plus ce roman est prétexte, à nous dépeindre ~ avec le concours de Morgado, le séduisant avocat défenseur des droits de l’homme, fouineur et pugnace ~ la société Mexicaine frontalière où les trafics en tous genres et la corruption sont le quotidien . Tout commence avec la disparition dans le désert de Basse Californie d’un pilote d’hélicoptère et de représentants d’une organisation écologique partis faire le comptage des Trichocereus pascana espèce de cactus protégés. Comme dans les romans précédant, très vite nous sommes plongés dans l’intrigue, pas le temps de s’attarder sur les personnages et autres circonstances, même si au fil des romans il nous distille quelques bribes sur son passé. Gabriel Trujillo Muñoz rentre dans le vif du sujet dès les premières lignes . En très peu de pages tout y est, une bonne intrigue, des rebondissements, des flics véreux et agent du FBI. On comprend très vite que cette mission n’avait rien d’écologique ! Et il met rapidement en évidence les éléments essentiels à son enquête. Pas la peine dans dire plus, sinon qu’encore une fois Gabriel Trujillo Muñoz nous livre là un petit roman efficace, intéressant , un bref et bon moment de lecture.
"A cet instant-là, Morgado sut qu’il pourrait désormais faire des rêves paisibles, voler sans crainte, aussi longtemps qu’il le voudrait, monter dans le ciel clair avec les intrépides cerfs-volants de son enfance. "
«Mesquite road » le 4éme volume de Gabriel Trujillo Muñoz est paru le 5 novembre .