vendredi 28 novembre 2008

Viiite….

Prix des Lecteurs Quais du Polar - 20 Minutes
L’association Quais du Polar lance un appel à candidature pour son jury . 5 candidates et 5 candidats choisis parmi celles et ceux qui auront adressé une lettre de candidature au plus tard, le 10 Décembre 2008 à minuit. Cinq suppléants seront également retenus.
Le lauréat du Prix des Lecteurs Quais du Polar est choisi parmi une sélection de 6 romans français présentés en librairie dans le courant de l’année précédant l’édition du Festival.

Le jury se réunira le samedi 7 mars 2009 à LYON pour délibérer. L’association Quais du Polar prend en charge les frais de transport (aller-retour dans la journée) et du déjeuner des jurés pour la journée de délibération. La remise du prix aura lieu le 29 mars .
La lettre de candidature et de motivation est à adresser à :
Quais du Polar
Prix des lecteurs
20, rue Constantine
69001 LYON

Bonne chance et rendez-vous peut être à Lyon.
Règlement complet. ICI

lundi 24 novembre 2008

Le vol du Frelon

Ken Follett
Juin 1941. Le ciel appartient à Hitler. La plupart des bombardiers anglais tombent sous le feu ennemi. Comme si la Luftwaffe parvenait à détecter les avions... Les Allemands auraient-ils doublé les Anglais dans la mise au point de ce nouvel outil stratégique : le radar ? Winston Churchill, très préoccupé par la situation, demande à ses meilleurs agents d'éclaircir la situation, et de diriger leur enquête vers le Danemark, lieu probable du positionnement de l'engin.

Ken follet devenu maître du roman d'espionnage, nous emmène cette fois-ci au nord de l'Europe. C'est au Danemark, que ce déroule l'intrigue, où les nazis poursuivent leur avance, quant à la chasse britannique, elle subit de plus en plus de perte, comment les Allemands peuvent -ils être au courant des raids aériens ?
Sur son île le jeune haralt fait une importante découverte, avec son amie il fera tout pour transmettre aux anglais son récit, c'est aux commandes d'un vieux biplan qu'il partira peut-être informer la patrie de Winston Churchill.
Toujours bien documenté Ken follet réussi dans chacun de ces romans à nous faire partager les peurs, les dangers et les angoisses de ces personnages et son style fait que très rapidement on s'identifie aux personnages. Et une nouvelle fois avec le vol du frelon, il nous démontre combien il était difficile de faire le choix de rentrer en résistance. Certain pourront toutefois y voir plus une romance qu'un roman d'espionnage.
Peut être Ken follet y voyait là, un moyen de se renouveler.
Alors, si je peux me permettre, je conseillerai plutôt « La nuit de tous les danger » ou « L'arme à l'œil » qui sont ses romans d'espionnages les mieux aboutis et dans un tout autre ordre bien sûr « les piller de la terre ».


vendredi 21 novembre 2008

Bel Oiseau

Un bel oiseau vient d'arriver à Roissy pour un weekend de test.



jeudi 20 novembre 2008

Le chemin des sortilèges

Sortilège :N.m. (du lat. sors, sortis, sort, et legere, choisir, ramasser)
1. Action de jeter un sort.
2. action qui semble magique.

La première fois que j'ai croisé le regard de cette femme à la librairie, j'ai été comme capté. Qui se cache derrière ce visage à fois sombre, énigmatique, envoûtant voir étrange.
Nathalie Rheins ? Je ne connais pas ses livres, je n'ai entendu parler que de sa chevelure.
Et toujours ce visage, à plusieurs reprises comme un appel, le chemin des sortilèges. Je n'arrive pas à franchir le pas; il revient sans cesse, à la librairie, au supermarché, à l'aéroport. Enfin, il y a quelques jours, le buzz, elle est partout, sur tous les blogs, sur toutes les lèvres, très rapidement je rends compte que c'est Suzanne de "Chez les filles" qui est aux commandes. Je la contacte et très rapidement je reçois le livre, et ce visage toujours aussi énigmatique ; je ne perds pas un instant je me plonge dans ce livre. Un peu déboussolé par l'écriture, l'auteure nous livre des passages de contes de
fée puis elle semble les résumés, je n'arrive pas à me concentrer, je reviens en arrière et commence à me chercher des excuses ! Ce n'était pas le moment ni la saison, je n'ai pas envie de psychanalyse et pourquoi sortilège ?

Un matin, étrangement le texte n'est plus cohérent, j'ai l'impression d'avoir déjà lu ces passages, suis-je aussi dans un rêve ? Non, la maison vie, je suis bien éveillé, une phrase m’interpelle « Mais là, c’était autre chose ; il me cachait la vérité, et je n’arrivais pas à comprendre dans quel but. Je n’avais plus le temps d’attendre. Il fallait maintenant que je découvre moi-même, seul, le chemin des sortilèges ».

Là, sous mes yeux ! Stupéfaction en regardant le pied de page je suis passé de la page 64 à la page 33, je feuillette un peu plus loin , je passe de la page 64 à 97 , de Blanche Neige au Petit Poucet, je ne comprends plus rien, 37 pages ont disparues, envolées, est-ce une facétie de N .Rheins ou un sort qui m'ait été jeté ? Non, finalement une erreur de brochage ! Le seul livre mal collé aura été pour moi. Dommage !


Il ne me reste plus qu'à lire les avis partagés sur mes blogs préférés,
et ce visage….



Un jour, il est parti. Lui qui l’avait vue naître et accompagnée depuis toujours, il s’est retiré dans la solitude. Dix ans plus tard, elle retrouve sa trace et le rejoint pour comprendre ce qui s’est passé. Dans une maison aux apparences trompeuses commence un huis clos où les cauchemars se confondent avec le réel. Les souvenirs ressurgissent à travers les contes de fées qu’une main invisible dépose chaque soir à son chevet. De l’éveil de La Belle au bois dormant au crépuscule de La Petite Marchande d’allumettes, elle franchit les étapes d’une étrange initiation qui la mène à un secret bouleversant. Aura-t-elle la force d’aller au bout de la vérité, de sa vérité ?

vendredi 14 novembre 2008

Le Facteur est passé

La mort du Roi Tsongor pour continuer avec L.Gaudé
Comme une Tombe une proposition d 'YS

Le chemin des sortilèges
pour avis de chez-les-filles.com et des éditions Léo Scheer

jeudi 13 novembre 2008

La Société des Jeunes Pianistes

Ketil Björnstad
La Société des Jeunes Pianistes, c'est le nom que s'est donné un groupe d'adolescents passionnés, à Oslo, à la fin des années 1960. A la fois amis et rivaux, ils ont en commun l'amour de la musique ; pourtant, un seul remportera le concours du "Jeune Maestro". Tous vont subir une terrible pression de leur entourage, mais surtout d'eux-mêmes.
La
Société des Jeunes Pianistes est un roman initiatique, grave et subtil, qui évoque le désir, la vie, la mort.

Voilà un roman qui m’a laissé quelque peu sur ma faim. Le roman débute par un drame familial qui, on le comprends de suite va être le fardeau d'Askel. Très vite, en égrainant les courts chapitres, on a le sentiment de se plonger dans une lecture monocorde avec beaucoup de redondances et de questions sans réponses.
Finalement à la fin du livre (car j’ai absolument voulu aller au bout de ce livre), j’ai eu le sentiment d’en connaître beaucoup plus sur l’aulnaie et les lignes du tramway d’Oslo que sur les rivalités et amitiés de cette bande d’adolescent. On en apprend plus sur le désir d’assouvir leurs sexualité - ce qui est certes normale à cet age – que sur les fondements qui les poussent a vouloir devenir de jeunes maestro sauf peut-être pour Askel, mais rien sur l’énigmatique et oppressant père d’Anja.

Enfin, le chapitre le plus décevant pour moi « studio 18 », alors qu’Askel a la possibilité de jouer, seul, en pleine nuit dans un studio radiophonique, qu’il songe aux opéras et musiques de chambre qu’il a entendu sur son poste, il s’enferme dans le noir, « je veux invoquer Anja. Je joue Schubert. » Là plus rien, fin de chapitre, pas un sentiment, pas une émotion, pas un frisson sur les bras. Rien. Une page et demie. Point.

Ma déception vient probablement de «La …. est un roman initiatique », j’attendais sûrement en mon profond intérieur un « Cercle des poètes disparus musical ».

l'avis : d'Hélène

Voici la vidéo d’un jeune talant David Fray c’était sur ARTE dimanche.

lundi 10 novembre 2008

Le vol des cigognes

Jean Christophe Grangé

Miséréré en bonne place dans ma PAL, « pour l’hiver », j’aimerais revenir sur le premier roman de JC Grangé. Avec le vol des cigognes, il s’est tout de suite démarqué des auteurs de thrillers français de sa génération qui avec plus ou moins de succès écrivent à la mode anglo-saxonne.
Dès les premières pages nous sommes happés par l’intrigue, Louis le jeune ornithologue découvre un homme « Max Böhm, qui lui avait proposé alors de suivre la migration des cigognes » sans vie dans un nid. Louis nous emmène alors à travers l’Europe, vers l’Afrique en compagnie des cigognes et cherche ainsi découvrir « le secret ». Et ce sera finalement au coeur de l'Inde, à Calcutta, que Louis Antioche connaîtra l'effroyable vérité. On monte crescendo dans l’histoire, de la violence à l’horreur, de l’horreur à l’effroi. L’atmosphère terrible et oppressante devient presque irrespirable, mais nous sommes toujours attirés par l’histoire, du grand art. On y retrouve ainsi le dépaysement, les descriptions de lieux et paysages bien faites, on s'y croirait. On serait presque prêt à partir et suivre les cigognes avec une paire de jumelle « la violence en moins ».
Finalement, il suffit d’une idée originale, de beaucoup de talent, le tout bien ficelé pour que les lecteurs comme moi soient emballés. C’est un romain original avec une double intrigue, bien menée avec une intensité progressive, nous sommes poussés à bout et on ne peut plus lâcher le livre.
Suis-je exigeant ? Mais après avoir tout lu JC Grangé, je pense que le vol des cigognes reste son meilleur livre, il est vrai que maintenant nous connaissons son style et les mécanismes de ces intrigues …


Un ornithologue suisse est trouvé mort d'une crise cardiaque... dans un nid de cigognes. Malgré cette disparition, Louis, l'étudiant qu'il avait engagé, décide d'assumer seul la mission prévue : suivre la migration des cigognes jusqu'en Afrique, afin le découvrir pourquoi nombre d'entre elles ont disparu durant la saison précédente... Parmi les Tsiganes de Bulgarie, dans les territoire occupés par Israël, puis en Afrique, Louis court d'énigme en énigme et d'horreur en horreur : observateurs d'oiseaux massacrés, cadavres d'enfants mutilés dans un laboratoire... Les souvenirs confus de son propre passé - ses mains portent des cicatrices de brûlures depuis un mystérieux accident - se mêlent bientôt à l'enquête. Et c'est au coeur de l'Inde, à Calcutta, que

samedi 8 novembre 2008

Délivrez-nous du Mal

Romain Sardou

Entre Bien et Mal, science et superstition, simulacres et vrais miracles, un roman fort et sombre dans un Moyen Age fascinant.Hiver 1288. Dans une paroisse isolée du Quercy, une troupe d'hommes en noir s'empare d'un enfant. Refusant d'admettre que le petit est perdu, le prêtre du village, le père Aba, se lance rageusement à la poursuite de ses ravisseurs. Au même moment, à Rome, l'éminent enquêteur Bénédict Gui accepte une nouvelle mission : retrouver un jeune homme employé par l'administration du pape.Lui aussi a disparu sans laisser de traces, emmené par des hommes en noir.Enfants enlevés, archives escamotées, cardinaux assassinés... Dans ce Moyen Age où le pouvoir de l'Église est plus fort que jamais, quelque chose se prépare. Le père Aba et Bénédict Gui, sans se connaître et au prix de leur vie peut-être, parviendront-ils à faire échouer les puissants qui ont sombré dans le cynisme et la démesure ?


« Personne n'y échappera » m’avait bien plu, j’ai aimé la belle parabole de« l'Eclat de Dieu » mais là, je dois dire ! Je suis resté sur ma faim. Si la trame de ce thriller historique est intéressante, il reste que les différentes intrigues et rebondissements sont un peut téléphonés et manquent de « punch ». L’auteur qui est probablement bien documenté, et qui utilise un dictionnaire moyenâgeux a malheureusement laissé passer les fautes typographiques et oublis de mots qui gâchent la lecture (même, si je le reconnaît je ne suis pas expert en orthographe là quand même c’est abusé !). Quand à la fin, elle est à mon avis un peut bâclée. Alors Romain Sardou, qui sur son site explique que ce livre est sorti plus tard que prévu car il l’a réécrit et qu’il veux pas devenir un auteur commercial là, je reste dubitatif !! Mais pour les vacances ,sans ce prendre la tête ça passe.

vendredi 7 novembre 2008

Le Blog Change de Peau

Indélébile de Karin Slaughter

C'est un jour comme les autres au poste de police de Grant County : on trie la paperasse, des écoliers viennent en visite guidée, le médecin légiste Sara Linton et le chef de la police, couple déchiré, se frôlent, s'évitent. Mais sous la surface, tapis dans l'ombre, rôdent de noirs secrets, d'une violence à vous glacer le sang... Deux hommes font soudain irruption, armés de pistolets-mitrailleurs. Carnage. Sang. Panique. Hurlements. Jeffrey s'effondre. Sara est prise en otage avec d'autres officiers et des écoliers. Violence gratuite, ou vengeance personnelle ? Il y a bien longtemps, à plusieurs années d'intervalles, trois meurtres ont été commis, jamais élucidés. On les croyait oubliés. On croyait les fantômes du passé enfouis pour de bon. Mais chez Karin Slaughter, le passé ne meurt pas : il est meurtrier - et n'a de cesse de vous rattraper, inexorable, indélébile...

Dans ce 4eme opus, nous retrouvons Sara Linton et de Jeffrey Tolliver lors d’une prise d’otage dans un commissariat de police bondé d’enfants, le sujet aurait été banal si Karin Slaughter ne nous plongeait pas dans réminiscence du passé de nos deux protagonistes. Oui! La prise d’otage est un prétexte pour faire plus ample connaissance avec Jeffrey un homme qui se cherche, toujours emprunts au doute, et vulnérable. Très vite Karin Slaughter place cette prise d’otage au second plan et laisse de plus en plus de place aux événements mystérieux et morbides du passé qui se déroulent à travers la ville natale de Jeffrey. Ils permettent de mieux comprendre la psychologie et l'origine des personnages. Autant dire que j'ai été beaucoup plus emballé par la partie qui traite le passé et la rencontre des deux personnages principaux que par la prise d'otage.
Sélection Prix des lecteurs du Livre de Poche 2008

mercredi 5 novembre 2008

Le soleil des Scorta

Laurent Gaudé
L'origine de leur lignée condamne les Scorta à l'opprobre. A Montepuccio, leur petit village d'Italie du Sud, ils vivent pauvrement, et ne mourront pas riches. Mais ils ont fait vœu de se transmettre, de génération en génération, le peu que la vie leur laisserait en héritage. Et en dehors du modeste bureau de tabac familial, créé avec ce qu'ils appellent "l'argent de New York", leur richesse est aussi immatérielle qu'une expérience, un souvenir, une parcelle de sagesse, une étincelle de joie. Ou encore un secret. Comme celui que la vieille Carmela confie au curé de Montepuccio, par crainte que les mots ne viennent très vite à lui manquer.

Roman solaire, profondément humaniste, le livre de Laurent Gaudé met en scène, de 1870 à nos jours, l'existence de cette famille des Pouilles à laquelle chaque génération, chaque individualité, tente d'apporter, au gré de son propre destin, la fierté d'être un Scorta, et la révélation du bonheur.

Après avoir lu « la porte des enfers », sur les conseils de sentinelle je me suis plongé dans « le soleil des scorta », je découvre ce roman bien après tous le monde ; pardonnés mon retard littéraire. Autant vous le dire, j’ai tout de suite été absorbé par ce livre dont la ligne directrice, le cœur du sujet est la famille, les secrets, la volonté de s’en sortir et de ce faire respecter.
« C’est la famille qui compte .Sans elle tu serait mort et le monde aurait continué de tourner sans même s’apercevoir de ta disparition .Nous naissons , nous mourons….toi et moi, pris seul, nous ne sommes rien .Mais les Scorta, ça, c’est quelque chose. »
Pour les scorta nés d'un malentendu ; La fierté : c’est laissé en héritage avant tout un nom, ce nom qu’ils portent, malgré la malédiction, malgré la pauvreté, il faut que chacun sache quel en a été le prix à payer.
«Nous n’avons été ni meilleurs ni pire que le autres. Nous avons essayé .c’est tout. De toutes nos forces, nous avons essayé. Chaque génération essaie. Construire quelque chose. Consolidé ce que l’on possède. Ou l’agrandir prendre soins des siens… »
L’écriture de L.Gaudé nous fait ressentir les liens forts de cette famille, ses descriptions sans trop de détails laissent une grande part à l’imagination, le soleil pesant, omniprésent et cette terre, cruelle, nous incitent à poursuivre la lecture.
La liqueur descendait dans sa gorge comme de la lave. Elle avait un goût de rocaille. « Si la pierre du sud avait un goût, ce serait celui la ».
Page après page nous partageons les peines et les espoirs de cette famille, enfin, la confession de carméla qui livre le secret en héritage.
Oui, j’ai beaucoup aimé ce livre. Et regrette que l’histoire soit si courte ! J'aurais aimé prolonger encore un peu, mon voyage sous le soleil des pouilles.

Retour


Après une semaine grise à tout point de vue, me voila de retour ;
Je me replonge dans ma PAL pour m'évader, j'ai beaucoup de retard;
Une LAL qui n'en fini pas ; Et quand j'y pense , je n'arriverai probablement jamais à tout lire ça me…… bien positivons !!