Téméraire, butée, rebelle. Dulcinea Evers, jeune peintre
coqueluche de New-York, vient de mourir. Mais qui était-elle vraiment ? Au
lendemain de ses funérailles jamaïcaines, c’est sa meilleure amie Cheryl qui
est chargée de ramener la moitié de ses cendres aux États-Unis. Détient-elle la
clef de son histoire ?
Ce pourrait être une histoire la plus banale, Dulci la Jamaïcaine est décédée et nous suivons sa meilleur amie Cheryl dans l'exécution de ses dernières volontés, rependre la moitié de ses cendres à New York.
Mais qui était-elle vraiment? Dulcie n'est pas seulement la séduisante et la désirable jeune peintre jamaïcaine. Dulcinea est une artiste en devenir. Elle évoque et porte en elle l'histoire de son pays, son histoire, ses souffrances, un chemin parcouru qu'elle dépose à coup de pinceau sur la toile.
" j’ai contemplé tes tableau [...] tous dégageaient une énergie sauvage et malicieuse, avec leurs lignes audacieuses et leurs couleurs éclatantes."
Entre Jamaïque et New York ceux qui l'ont côtoyés s'adressent à elle. Tour à tour Cheryl la fidèle amie, la sœur de toujours. Son père Desmond pensant quelle est partie la première pour le contrarier, comme elle l'a toujours fait. Josh enseignant en histoire de l’art séduit par ses hanches avant de l’être par ses toiles. Susie une détestable journaliste, Dakota la femme de son amant prête à tout pour la tuer et d'autres encore. Ils lui rappellent des instants de vie marquants, évoquant les souvenirs tristes et joyeux de sa drôles de vie.
Ainsi au fil des pages, les monologues nous la racontent, des souvenirs passés aux presque derniers instants. Le lecteur est plongé dans l'intimité de cette femme , on vibre à l'évocation des ouragans ou de ses souvenirs d’enfance.
Dulcinea Evers aura été "une femme flamboyante ... et résolument libre." Dans la vie comme dans la mort.
Si à la fin de la lecture un mystère demeure. Se plonger dans ce livre aura été un véritable bon moment. On s’attache rapidement à cette beauté qu'est Dulci, absorbé par ces personnages et leurs questionnements. L'auteure s'est attachée à nous dévoiler le strict nécessaire afin de laisser notre imagination faire le reste. Jusqu’à la dernière page, ce roman tout en émotion détricotes son existence .
Trésor est aussi un bel objet, un livre de belle facture à la couverture nacrée et à la composition originale.
"Plusieurs questions pressantes tambourinaient contre les parois de mon crane, mais déjà la fièvre m'emmenait ailleurs. Et les caresses revenaient encore et encore comme des plume effleurant ma peau brulante."
Trésor de Alecia Mckenzie,
Traduit de l’anglais jamaïcain par Sarah Schler, aux Editions Envolume , 16€
A paraitre le 10 Mai.
Mention spéciale à Aude pour cet envoi et la belle tulipe jaune printemps....
Trésor est aussi un bel objet, un livre de belle facture à la couverture nacrée et à la composition originale.
"Plusieurs questions pressantes tambourinaient contre les parois de mon crane, mais déjà la fièvre m'emmenait ailleurs. Et les caresses revenaient encore et encore comme des plume effleurant ma peau brulante."
Trésor de Alecia Mckenzie,
Traduit de l’anglais jamaïcain par Sarah Schler, aux Editions Envolume , 16€
A paraitre le 10 Mai.
Mention spéciale à Aude pour cet envoi et la belle tulipe jaune printemps....