mardi 30 décembre 2008

Les Beatles, la dernière tournée

Même si leurs chansons m'accompagnent souvent, je n'avais pas encore 2 ans « et oui ! », lorsque la dernière tournée de Beatles a débuté et Robert Whitaker engagé comme photographe par le Brian Epstein le manager du groupe, a vécu de l'intérieur les grandes étapes de cette tournée.
Il nous présente dans cet ouvrage ses archives photographiques qu'il avait remisés dans des boites de thé et rangés dans le poulailler de sa ferme.
Des clichés dont la plupart sont en noir et blanc, on y voit les Beatles sur scène, mais aussi dans leur intimité. De Munich à manille en passant par l'Alaska et le Japon ; Nous les retrouvons aussi bien affublés de chapeaux bavarois ou de kimonos japonais ou encore cloîtrés dans leur hôtel et encadrés par 35. 000 policiers, les marchands locaux défilant pour qu'ils puissent s'acheter des souvenirs ; Aux philippines, sous une chaleur accablante, livrés à la vindicte pour avoir refusé de dîner avec l'épouse du dictateur MARCOS, la foule en colère hurlant « Beatles alis dayan ! » : « Beatles rentrez chez vous ! »
Un beau livre où l'on y découvre sur guitare de George Harrisson, un petit papier collé avec les titre prévus pour la tournée, mais aussi John Lenonn expérimentant un enregistreur portable « à cassette ».
Mais pour moi la photo la plus marquante est celle où assit dans un canapé, les visages fatigués, les regards dans le vide, chacun dans leurs songes à milles lieux de l'hystérie extérieure : ils profitent d'un moment calme !
Un ouvrage de 200 pages de belles photos .


Merci aux
éditions Fetjaine, au groupe La Martiniere et à Babelio.

Les Beatles, la dernière tournée
Éditions Fetjaine
ISBN978-2-35425-113-0
29,00€

samedi 27 décembre 2008

Elle s’appelait Sarah

Tatiana de Rosnay

Depuis un bon moment dans la PAL il aura fallu attendre cette fin d'année pour que je me plonge dans ce livre pour le moins Bouleversant, Déchirant. Dès que vous lisez la première page, il devient impossible d'abandonner l'histoire. Tatiana de Rosnay nous remémore avec ce roman une page sombre de l'Histoire de France.
Juillet 1942 : au moment où la police française vient les chercher une petite fille de 10 ans enferme son petit frère dans un placard lui promettant de revenir pour le libérer. Les policiers les convoient dans le sinistre vélodrome d'hiver.
Pendant 300 cents pages, deux histoires parallèles se déroulent à 60 ans d'intervalle, celle de Sarah, la rafle, les humiliations, la barbarie, Les camps français de Drancy et de Beaune-la-Rolande, la déportation et ce lourd fardeau qu'elle porte " son frère enfermé dans le placard ".
Et Julia qui enquête sur ce sinistre événement, (elle a un papier à écrire sur le 60ème anniversaire de la Rafle du Vel d'hiv) et découvre que sa belle famille a lien avec la petite Sarah, elle est confrontée au silence et à la honte qui entourent le sujet , elle part à sa recherche.
Elle s'appelait Sarah, c'est l'histoire de deux familles que lie un terrible secret.
Un livre qu'il m'est difficile de résumer, c'est un pur moment d'émotion avec une question de fond : Aurions nous, nous aussi, détourné les yeux ?
"La nuit commençait à tomber et à mesure, son désespoir, et celui des milliers de gens enfermés avec elle, se mettait à grandir, comme une créature monstrueuse, hors de contrôle. "
On n'en ressort pas indemne, lisez-le !

L'avis de Florinette

mardi 16 décembre 2008

Enfin Off

Pendant que certains sont à l'école ou au travail, petite semaine de vacances automnale avant les fêtes « au boulot » chacun son tour :-(
Alors, au programme lecture, footing, relecture, refooting (un semi en préparation pour mars, enfin j'espère). Un peu de bricolage (encore une concession !) les derniers cadeaux, un achat en secret « pour mon challenge ».

Et enfin, une surveillance assidue de mes blogs préférés !

lundi 15 décembre 2008

Comme Une Tombe

Peter James
C’était supposé être un simple enterrement de vie de garçon… Une blague sans conséquence. Mais, quelques heures plus tard, quatre de ses meilleurs amis sont morts et Michael Harrisson a disparu. Il ne reste que trois jours avant le mariage…

Le commissaire de police Roy Grace, lui-même hanté par la disparition de sa femme, est contacté par la fiancée de Michael, folle d’angoisse. Le policier découvre que celui qui devrait en savoir plus, l’associé de Michael, n’a rien à dire. Mais qu’il a beaucoup à gagner… Le malheur de l’un pourrait faire la fortune de l’autre…

Alerté par le billet d'YS ce livre a très vite rejoint le dessus de ma PAL au grand désespoir de certain qui attendent, là, depuis des semaines, je n'ai pas su résister. Placé dans un cercueil et enterré. « Un simple enterrement de vie de garçon... » Dès les premières pages on découvre donc le calvaire de Michael, malgré le peu d'attardement sur son enfermement et sur ses premières heures de calvaire .Inévitablement à un moment ou un autre on se met à sa place « imaginez-vous ne serait-ce que 5 minutes être à sa place ! Les gouttes de sueur commencent à vous couler le long du dos, personne ne répond à vos appels .... » Alors ? Alors, le commissaire Roy Grace ne nous cache aucun indice, nous fait part de tous ces doutes ; Nous fait visiter le Sussex sous la pluie. L'auteur lui, se joue de nous et nous entraîne dans une intrigue où les rebondissements s'enchaînent très rapidement et l'histoire évolue d'une façon pour le moins inattendue.

Un excellent polar, Une belle réussite.

Et Michael dans tout ça ... !

A voir ! les avis de : Cannibale lectrice ; Blog-o-Book ;

samedi 13 décembre 2008

Modus Operandi

Lu, il y a quelques mois,
Modus Operandi de Marin Ledun
Cette ville pue la mort, marmonne l'inspecteur Éric Darrieux, adossé à la portière de sa vieille Peugeot.
Tu m'entends, Grenoble ?
La mort par tous les trous !
Plus de quarante ans que je roule pour toi.
Quarante ans que j'use mes semelles dans tes rues et tes escaliers en or gris.
Et que m'as-tu donné en échange
?
Marginal, opiniâtre et alcoolique invétéré, Éric Darrieux enquête sur des disparitions d'enfants à Grenoble. Témoins fuyants, preuves confuses... À travers les brouillards de l'alcool, il poursuit un passé tourmenté dans les méandres de la mémoire urbaine.
Marin Ledun, nous plonge dans un univers glauque à souhait .Éric Darrieux, le flic de Grenoble. La ville des sports d'hiver nous est décrite comme une ville noire, ses bars, ses bas fonds, ses citées presque interdite ou tout ce déchaîne. Trois disparitions de jeunes ados. Darrieux souffre ! Physiquement, moralement ; Catherine, médecin légiste lui donne quotidiennement et discrètement une dose de morphine qu'il accompagne toujours d'alcool.
Très vite tout bascule, nous sommes en proie aux doutes ; De mystérieux messages d'appel à l'aide sur son répondeur; Des flics qui semblent vouloir brouiller les pistes et on ne comprend pas pourquoi ; Le préfet carriériste. Un directeur de l'école qui ne pense qu'à sa réputation et la presse qui compte les ventes. Ils en oublieraient presque les enfants. On aimerait l'aider, mais au fil des pages le doute s'installe, qui est-il vraiment et toujours cette voix, cette souffrance, ces incessantes allusions à la maltraitance et à la pédophilie, car le sujet est bien celui là.
On attend alors, le dénouement avec impatience...
Finalement, c'est un bon thriller noir au style très particulier....
les avis de Francesca, goelen.

samedi 6 décembre 2008

Challenge Chick Lit For Men !!


Keisha m'a pris par le lien !
Brize n'attends que cela !
Alors, oui je relève le défi ! je participe au Challenge Chick Litt For Men de calepin,
Le livre élu est une valeur sûre de la Chick Lit :
Sophie Kinsella pour
Les petits secrets d'Emma.

jeudi 4 décembre 2008

Le Chemin des Sortilèges ( 2 )

Nathalie Rheins

Voilà ! Ils sont deux maintenant, ces deux visages toujours aussi énigmatiques.
Suzanne de « chez les filles » m'a fait parvenir un second livre, bien broché cette fois du Chemin des sortilèges de Nathalie Rheins.

Je vais donc pouvoir maintenant vous dire tout le bien que j'en pense.
10 ans, nos deux personnages tentent de combler un vide de 10 ans ! Chacun d'entre nous aurait pu faire le choix de parler, de s'explique face à face, de tout se dire. Mais non, l'auteure a choisis une autre voie, l'analyse, la psychanalyse à travers les contes de fée. Ce style parfois ennuyeux n'est -il pas là aussi pour nous laisser des instants de réflexion. Honnêtement durant de cette lecture, je me suis surpris au détour d'une phrase à me plonger on ne sait où ? à ressasser une période passée qui a laissé quelques traces.
N'avons-nous pas eu l'occasion plonger dans nos rêves, de revivre une lecture passionnante, sans être à même finalement de faire le choix entre rêve et réalité ?
Mais cette atmosphère étrange fait que j'ai eu le sentiment de ne jamais me plonger dans le livre, « je l'ai survolé » et malgré un bon début « quoique ! » 180 pages auront suffi pour me le faire oublié.

les avis de Karine , Joëlle , Brize , Fashion ,

mardi 2 décembre 2008

La mort du Roi Tsongor

Laurent Gaudé
Avec la mort du roi Tsongor, je poursuis ma découverte de la bibliographie de L.Gaudé et autant le dire tout de suite, j'ai une nouvelle fois été happé par ce récit (peut-être devrais-je dire ce conte ou cette pièce). L.Gaudé nous emmène cette fois çi quelque part dans un empire, au cœur de l'Afrique ancestral. Un roi qui s'apprête à se suicider ; Deux hommes qui vont s'engager pendant plusieurs années dans une guerre fratricide pour la même femme ; Un enfant qui partira à travers le royaume pour construite sept temples à la mémoire de son père et c'est au cours de ce voyage qu'il découvrira le vrai visage de celui-ci.
Avec ce livre, notre auteur capte le lecteur d'une manière redoutable, des descriptions sanguinaires, des personnages venus de contrées lointaines. Tout s'enchaîne, pas de répit, pas d'autre choix, « aller au bout du livre pour en connaître le dénouement ».Avec ce roman, en 2002 L.Gaudé, a construit les murs porteurs de ses prochains romans ; la famille, la fierté, la parole donnée, l'honneur. Nous avons ici un roman poignant, passionnant.
"Lorsque Tsongor se leva, il eut immédiatement le sentiment que cette journée serait trop courte pour qu’il puisse s’acquitter de tout ce qu’il avait à faire. Il respira profondément. Il savait que le calme ne lui serait plus offert jusqu’au soir. Il salua Katabolonga qui se tenait à ses côtés. Et ce visage lui fit du bien. Il salua Katabolonga, mais celui-ci, au lieu de lui rendre son salut et de lui présenter son collier royal, comme il le faisait chaque matin, lui murmura à voix basse :"Tsongor, je veux te parler.- Je t’écoute, répondit le roi.
- C’est pour aujourd’hui, mon ami", dit Katabolonga. La voix du porteur avait quelque chose d’étrange, mais Tsongor n’y prêta pas attention. Il dit simplement : "Je sais." Et la journée commença."

Ce roman, résonne vraiment comme une fresque théâtrale, j'oserai même « Shakespearienne » L.Gaudé sait assurément capter l'attention du lecteur pour l'amener à réfléchir tout simplement sur la vie, la mort, la haine et le pouvoir.
L'écriture est belle et simple, un livre à lire absolument.

"Tu nous as offert une ville .Oui. Un massacre. Tel fut ton cadeau, tsongor…tu le sais. Tu étais parmi nous. C’est cela que tu nous as offert. Des monstres dont les mains, à jamais, auront l’odeur épaisse du sang. Je te maudis."



lundi 1 décembre 2008

Où Masse Critique revient !!

La quatrième édition de Masse Critique c'est ICI
29 maisons partenaires, 136 titres, 370 exemplaires à distribuer aux blogueurs !

vendredi 28 novembre 2008

Viiite….

Prix des Lecteurs Quais du Polar - 20 Minutes
L’association Quais du Polar lance un appel à candidature pour son jury . 5 candidates et 5 candidats choisis parmi celles et ceux qui auront adressé une lettre de candidature au plus tard, le 10 Décembre 2008 à minuit. Cinq suppléants seront également retenus.
Le lauréat du Prix des Lecteurs Quais du Polar est choisi parmi une sélection de 6 romans français présentés en librairie dans le courant de l’année précédant l’édition du Festival.

Le jury se réunira le samedi 7 mars 2009 à LYON pour délibérer. L’association Quais du Polar prend en charge les frais de transport (aller-retour dans la journée) et du déjeuner des jurés pour la journée de délibération. La remise du prix aura lieu le 29 mars .
La lettre de candidature et de motivation est à adresser à :
Quais du Polar
Prix des lecteurs
20, rue Constantine
69001 LYON

Bonne chance et rendez-vous peut être à Lyon.
Règlement complet. ICI

lundi 24 novembre 2008

Le vol du Frelon

Ken Follett
Juin 1941. Le ciel appartient à Hitler. La plupart des bombardiers anglais tombent sous le feu ennemi. Comme si la Luftwaffe parvenait à détecter les avions... Les Allemands auraient-ils doublé les Anglais dans la mise au point de ce nouvel outil stratégique : le radar ? Winston Churchill, très préoccupé par la situation, demande à ses meilleurs agents d'éclaircir la situation, et de diriger leur enquête vers le Danemark, lieu probable du positionnement de l'engin.

Ken follet devenu maître du roman d'espionnage, nous emmène cette fois-ci au nord de l'Europe. C'est au Danemark, que ce déroule l'intrigue, où les nazis poursuivent leur avance, quant à la chasse britannique, elle subit de plus en plus de perte, comment les Allemands peuvent -ils être au courant des raids aériens ?
Sur son île le jeune haralt fait une importante découverte, avec son amie il fera tout pour transmettre aux anglais son récit, c'est aux commandes d'un vieux biplan qu'il partira peut-être informer la patrie de Winston Churchill.
Toujours bien documenté Ken follet réussi dans chacun de ces romans à nous faire partager les peurs, les dangers et les angoisses de ces personnages et son style fait que très rapidement on s'identifie aux personnages. Et une nouvelle fois avec le vol du frelon, il nous démontre combien il était difficile de faire le choix de rentrer en résistance. Certain pourront toutefois y voir plus une romance qu'un roman d'espionnage.
Peut être Ken follet y voyait là, un moyen de se renouveler.
Alors, si je peux me permettre, je conseillerai plutôt « La nuit de tous les danger » ou « L'arme à l'œil » qui sont ses romans d'espionnages les mieux aboutis et dans un tout autre ordre bien sûr « les piller de la terre ».


vendredi 21 novembre 2008

Bel Oiseau

Un bel oiseau vient d'arriver à Roissy pour un weekend de test.



jeudi 20 novembre 2008

Le chemin des sortilèges

Sortilège :N.m. (du lat. sors, sortis, sort, et legere, choisir, ramasser)
1. Action de jeter un sort.
2. action qui semble magique.

La première fois que j'ai croisé le regard de cette femme à la librairie, j'ai été comme capté. Qui se cache derrière ce visage à fois sombre, énigmatique, envoûtant voir étrange.
Nathalie Rheins ? Je ne connais pas ses livres, je n'ai entendu parler que de sa chevelure.
Et toujours ce visage, à plusieurs reprises comme un appel, le chemin des sortilèges. Je n'arrive pas à franchir le pas; il revient sans cesse, à la librairie, au supermarché, à l'aéroport. Enfin, il y a quelques jours, le buzz, elle est partout, sur tous les blogs, sur toutes les lèvres, très rapidement je rends compte que c'est Suzanne de "Chez les filles" qui est aux commandes. Je la contacte et très rapidement je reçois le livre, et ce visage toujours aussi énigmatique ; je ne perds pas un instant je me plonge dans ce livre. Un peu déboussolé par l'écriture, l'auteure nous livre des passages de contes de
fée puis elle semble les résumés, je n'arrive pas à me concentrer, je reviens en arrière et commence à me chercher des excuses ! Ce n'était pas le moment ni la saison, je n'ai pas envie de psychanalyse et pourquoi sortilège ?

Un matin, étrangement le texte n'est plus cohérent, j'ai l'impression d'avoir déjà lu ces passages, suis-je aussi dans un rêve ? Non, la maison vie, je suis bien éveillé, une phrase m’interpelle « Mais là, c’était autre chose ; il me cachait la vérité, et je n’arrivais pas à comprendre dans quel but. Je n’avais plus le temps d’attendre. Il fallait maintenant que je découvre moi-même, seul, le chemin des sortilèges ».

Là, sous mes yeux ! Stupéfaction en regardant le pied de page je suis passé de la page 64 à la page 33, je feuillette un peu plus loin , je passe de la page 64 à 97 , de Blanche Neige au Petit Poucet, je ne comprends plus rien, 37 pages ont disparues, envolées, est-ce une facétie de N .Rheins ou un sort qui m'ait été jeté ? Non, finalement une erreur de brochage ! Le seul livre mal collé aura été pour moi. Dommage !


Il ne me reste plus qu'à lire les avis partagés sur mes blogs préférés,
et ce visage….



Un jour, il est parti. Lui qui l’avait vue naître et accompagnée depuis toujours, il s’est retiré dans la solitude. Dix ans plus tard, elle retrouve sa trace et le rejoint pour comprendre ce qui s’est passé. Dans une maison aux apparences trompeuses commence un huis clos où les cauchemars se confondent avec le réel. Les souvenirs ressurgissent à travers les contes de fées qu’une main invisible dépose chaque soir à son chevet. De l’éveil de La Belle au bois dormant au crépuscule de La Petite Marchande d’allumettes, elle franchit les étapes d’une étrange initiation qui la mène à un secret bouleversant. Aura-t-elle la force d’aller au bout de la vérité, de sa vérité ?

vendredi 14 novembre 2008

Le Facteur est passé

La mort du Roi Tsongor pour continuer avec L.Gaudé
Comme une Tombe une proposition d 'YS

Le chemin des sortilèges
pour avis de chez-les-filles.com et des éditions Léo Scheer

jeudi 13 novembre 2008

La Société des Jeunes Pianistes

Ketil Björnstad
La Société des Jeunes Pianistes, c'est le nom que s'est donné un groupe d'adolescents passionnés, à Oslo, à la fin des années 1960. A la fois amis et rivaux, ils ont en commun l'amour de la musique ; pourtant, un seul remportera le concours du "Jeune Maestro". Tous vont subir une terrible pression de leur entourage, mais surtout d'eux-mêmes.
La
Société des Jeunes Pianistes est un roman initiatique, grave et subtil, qui évoque le désir, la vie, la mort.

Voilà un roman qui m’a laissé quelque peu sur ma faim. Le roman débute par un drame familial qui, on le comprends de suite va être le fardeau d'Askel. Très vite, en égrainant les courts chapitres, on a le sentiment de se plonger dans une lecture monocorde avec beaucoup de redondances et de questions sans réponses.
Finalement à la fin du livre (car j’ai absolument voulu aller au bout de ce livre), j’ai eu le sentiment d’en connaître beaucoup plus sur l’aulnaie et les lignes du tramway d’Oslo que sur les rivalités et amitiés de cette bande d’adolescent. On en apprend plus sur le désir d’assouvir leurs sexualité - ce qui est certes normale à cet age – que sur les fondements qui les poussent a vouloir devenir de jeunes maestro sauf peut-être pour Askel, mais rien sur l’énigmatique et oppressant père d’Anja.

Enfin, le chapitre le plus décevant pour moi « studio 18 », alors qu’Askel a la possibilité de jouer, seul, en pleine nuit dans un studio radiophonique, qu’il songe aux opéras et musiques de chambre qu’il a entendu sur son poste, il s’enferme dans le noir, « je veux invoquer Anja. Je joue Schubert. » Là plus rien, fin de chapitre, pas un sentiment, pas une émotion, pas un frisson sur les bras. Rien. Une page et demie. Point.

Ma déception vient probablement de «La …. est un roman initiatique », j’attendais sûrement en mon profond intérieur un « Cercle des poètes disparus musical ».

l'avis : d'Hélène

Voici la vidéo d’un jeune talant David Fray c’était sur ARTE dimanche.

lundi 10 novembre 2008

Le vol des cigognes

Jean Christophe Grangé

Miséréré en bonne place dans ma PAL, « pour l’hiver », j’aimerais revenir sur le premier roman de JC Grangé. Avec le vol des cigognes, il s’est tout de suite démarqué des auteurs de thrillers français de sa génération qui avec plus ou moins de succès écrivent à la mode anglo-saxonne.
Dès les premières pages nous sommes happés par l’intrigue, Louis le jeune ornithologue découvre un homme « Max Böhm, qui lui avait proposé alors de suivre la migration des cigognes » sans vie dans un nid. Louis nous emmène alors à travers l’Europe, vers l’Afrique en compagnie des cigognes et cherche ainsi découvrir « le secret ». Et ce sera finalement au coeur de l'Inde, à Calcutta, que Louis Antioche connaîtra l'effroyable vérité. On monte crescendo dans l’histoire, de la violence à l’horreur, de l’horreur à l’effroi. L’atmosphère terrible et oppressante devient presque irrespirable, mais nous sommes toujours attirés par l’histoire, du grand art. On y retrouve ainsi le dépaysement, les descriptions de lieux et paysages bien faites, on s'y croirait. On serait presque prêt à partir et suivre les cigognes avec une paire de jumelle « la violence en moins ».
Finalement, il suffit d’une idée originale, de beaucoup de talent, le tout bien ficelé pour que les lecteurs comme moi soient emballés. C’est un romain original avec une double intrigue, bien menée avec une intensité progressive, nous sommes poussés à bout et on ne peut plus lâcher le livre.
Suis-je exigeant ? Mais après avoir tout lu JC Grangé, je pense que le vol des cigognes reste son meilleur livre, il est vrai que maintenant nous connaissons son style et les mécanismes de ces intrigues …


Un ornithologue suisse est trouvé mort d'une crise cardiaque... dans un nid de cigognes. Malgré cette disparition, Louis, l'étudiant qu'il avait engagé, décide d'assumer seul la mission prévue : suivre la migration des cigognes jusqu'en Afrique, afin le découvrir pourquoi nombre d'entre elles ont disparu durant la saison précédente... Parmi les Tsiganes de Bulgarie, dans les territoire occupés par Israël, puis en Afrique, Louis court d'énigme en énigme et d'horreur en horreur : observateurs d'oiseaux massacrés, cadavres d'enfants mutilés dans un laboratoire... Les souvenirs confus de son propre passé - ses mains portent des cicatrices de brûlures depuis un mystérieux accident - se mêlent bientôt à l'enquête. Et c'est au coeur de l'Inde, à Calcutta, que

samedi 8 novembre 2008

Délivrez-nous du Mal

Romain Sardou

Entre Bien et Mal, science et superstition, simulacres et vrais miracles, un roman fort et sombre dans un Moyen Age fascinant.Hiver 1288. Dans une paroisse isolée du Quercy, une troupe d'hommes en noir s'empare d'un enfant. Refusant d'admettre que le petit est perdu, le prêtre du village, le père Aba, se lance rageusement à la poursuite de ses ravisseurs. Au même moment, à Rome, l'éminent enquêteur Bénédict Gui accepte une nouvelle mission : retrouver un jeune homme employé par l'administration du pape.Lui aussi a disparu sans laisser de traces, emmené par des hommes en noir.Enfants enlevés, archives escamotées, cardinaux assassinés... Dans ce Moyen Age où le pouvoir de l'Église est plus fort que jamais, quelque chose se prépare. Le père Aba et Bénédict Gui, sans se connaître et au prix de leur vie peut-être, parviendront-ils à faire échouer les puissants qui ont sombré dans le cynisme et la démesure ?


« Personne n'y échappera » m’avait bien plu, j’ai aimé la belle parabole de« l'Eclat de Dieu » mais là, je dois dire ! Je suis resté sur ma faim. Si la trame de ce thriller historique est intéressante, il reste que les différentes intrigues et rebondissements sont un peut téléphonés et manquent de « punch ». L’auteur qui est probablement bien documenté, et qui utilise un dictionnaire moyenâgeux a malheureusement laissé passer les fautes typographiques et oublis de mots qui gâchent la lecture (même, si je le reconnaît je ne suis pas expert en orthographe là quand même c’est abusé !). Quand à la fin, elle est à mon avis un peut bâclée. Alors Romain Sardou, qui sur son site explique que ce livre est sorti plus tard que prévu car il l’a réécrit et qu’il veux pas devenir un auteur commercial là, je reste dubitatif !! Mais pour les vacances ,sans ce prendre la tête ça passe.

vendredi 7 novembre 2008

Le Blog Change de Peau

Indélébile de Karin Slaughter

C'est un jour comme les autres au poste de police de Grant County : on trie la paperasse, des écoliers viennent en visite guidée, le médecin légiste Sara Linton et le chef de la police, couple déchiré, se frôlent, s'évitent. Mais sous la surface, tapis dans l'ombre, rôdent de noirs secrets, d'une violence à vous glacer le sang... Deux hommes font soudain irruption, armés de pistolets-mitrailleurs. Carnage. Sang. Panique. Hurlements. Jeffrey s'effondre. Sara est prise en otage avec d'autres officiers et des écoliers. Violence gratuite, ou vengeance personnelle ? Il y a bien longtemps, à plusieurs années d'intervalles, trois meurtres ont été commis, jamais élucidés. On les croyait oubliés. On croyait les fantômes du passé enfouis pour de bon. Mais chez Karin Slaughter, le passé ne meurt pas : il est meurtrier - et n'a de cesse de vous rattraper, inexorable, indélébile...

Dans ce 4eme opus, nous retrouvons Sara Linton et de Jeffrey Tolliver lors d’une prise d’otage dans un commissariat de police bondé d’enfants, le sujet aurait été banal si Karin Slaughter ne nous plongeait pas dans réminiscence du passé de nos deux protagonistes. Oui! La prise d’otage est un prétexte pour faire plus ample connaissance avec Jeffrey un homme qui se cherche, toujours emprunts au doute, et vulnérable. Très vite Karin Slaughter place cette prise d’otage au second plan et laisse de plus en plus de place aux événements mystérieux et morbides du passé qui se déroulent à travers la ville natale de Jeffrey. Ils permettent de mieux comprendre la psychologie et l'origine des personnages. Autant dire que j'ai été beaucoup plus emballé par la partie qui traite le passé et la rencontre des deux personnages principaux que par la prise d'otage.
Sélection Prix des lecteurs du Livre de Poche 2008

mercredi 5 novembre 2008

Le soleil des Scorta

Laurent Gaudé
L'origine de leur lignée condamne les Scorta à l'opprobre. A Montepuccio, leur petit village d'Italie du Sud, ils vivent pauvrement, et ne mourront pas riches. Mais ils ont fait vœu de se transmettre, de génération en génération, le peu que la vie leur laisserait en héritage. Et en dehors du modeste bureau de tabac familial, créé avec ce qu'ils appellent "l'argent de New York", leur richesse est aussi immatérielle qu'une expérience, un souvenir, une parcelle de sagesse, une étincelle de joie. Ou encore un secret. Comme celui que la vieille Carmela confie au curé de Montepuccio, par crainte que les mots ne viennent très vite à lui manquer.

Roman solaire, profondément humaniste, le livre de Laurent Gaudé met en scène, de 1870 à nos jours, l'existence de cette famille des Pouilles à laquelle chaque génération, chaque individualité, tente d'apporter, au gré de son propre destin, la fierté d'être un Scorta, et la révélation du bonheur.

Après avoir lu « la porte des enfers », sur les conseils de sentinelle je me suis plongé dans « le soleil des scorta », je découvre ce roman bien après tous le monde ; pardonnés mon retard littéraire. Autant vous le dire, j’ai tout de suite été absorbé par ce livre dont la ligne directrice, le cœur du sujet est la famille, les secrets, la volonté de s’en sortir et de ce faire respecter.
« C’est la famille qui compte .Sans elle tu serait mort et le monde aurait continué de tourner sans même s’apercevoir de ta disparition .Nous naissons , nous mourons….toi et moi, pris seul, nous ne sommes rien .Mais les Scorta, ça, c’est quelque chose. »
Pour les scorta nés d'un malentendu ; La fierté : c’est laissé en héritage avant tout un nom, ce nom qu’ils portent, malgré la malédiction, malgré la pauvreté, il faut que chacun sache quel en a été le prix à payer.
«Nous n’avons été ni meilleurs ni pire que le autres. Nous avons essayé .c’est tout. De toutes nos forces, nous avons essayé. Chaque génération essaie. Construire quelque chose. Consolidé ce que l’on possède. Ou l’agrandir prendre soins des siens… »
L’écriture de L.Gaudé nous fait ressentir les liens forts de cette famille, ses descriptions sans trop de détails laissent une grande part à l’imagination, le soleil pesant, omniprésent et cette terre, cruelle, nous incitent à poursuivre la lecture.
La liqueur descendait dans sa gorge comme de la lave. Elle avait un goût de rocaille. « Si la pierre du sud avait un goût, ce serait celui la ».
Page après page nous partageons les peines et les espoirs de cette famille, enfin, la confession de carméla qui livre le secret en héritage.
Oui, j’ai beaucoup aimé ce livre. Et regrette que l’histoire soit si courte ! J'aurais aimé prolonger encore un peu, mon voyage sous le soleil des pouilles.

Retour


Après une semaine grise à tout point de vue, me voila de retour ;
Je me replonge dans ma PAL pour m'évader, j'ai beaucoup de retard;
Une LAL qui n'en fini pas ; Et quand j'y pense , je n'arriverai probablement jamais à tout lire ça me…… bien positivons !!

mercredi 29 octobre 2008

pause...

La brume automnale qui c’est installée ne ce lève pas.....
Alors je range mes baskets,
Classe mes livres,
Pose mon Staedtler,
Et mets "mon jardin s"
pardon mon blog en pause...
A bientôt.

dimanche 26 octobre 2008

Toutes ces vies qu'on abandonne

Virginie Ollagnier


Annecy, décembre 1918. La guerre est officiellement terminée, mais les trains continuent de ramener du front des hommes à jamais marqués dans leur chair. Certains sont défigurés, amputés. D’autres paraissent indemnes, mais n’en sont pas moins blessés au plus profond d’eux-mêmes. C’est ceux-là que Claire, jeune novice et infirmière, tente, par ses mains et sa voix, de ramener à la vie dans le service du Dr Tournier, médecin aliéniste à l’hôpital Saint-Joseph. L’un d’eux, à l’identité inconnue, muet, cataleptique, ne semble pas vouloir se réveiller. Pourtant ses yeux s’ouvrent parfois. Autour de lui, tous s’affairent, suspendus à ses lèvres. Ces lèvres que les souvenirs qui déferlent en lui ne semblent pas pouvoir franchir. Alors que sa vie se révèle par bribes au lecteur, elle demeure mystérieuse pour Claire, chaque jour plus émue par ce corps sans défense. Pour tous les deux, tout est encore possible. Quelle vie Claire choisira-t-elle? Et lui, après le traumatisme qu’il a subi, choisira-t-il d’abandonner la vie ?

Un roman qui s’articule autour de deux personnages, Claire tiraillée entre une mère supérieure très exigeante et un médecin psychiatres paternel qui croit en elle et qui ne cesse de l’encourager à prendre des chemins de traverse. Elle va prendre en charge ce malade, ce soldat inconnu, de sa voix et de ces mains elle va tenter de le ramener à la vie. Parallèlement, à chaque massage du soldat, Virginie Ollagnier nous plonge dans les réminiscences de son esprit et nous livre à nous lecteurs des bribes de sa vie, alors que claire, elle, cherche en vain à connaître son passé.
Avec ce premier roman (à la date de sa sortie) l’auteure nous emmène aux portes de la psychologie moderne et nous sommes les lecteurs impuissants du combat que mène claire pour la renaissance de ce soldat et refermons enfin le livre avec pas mal de questions en suspens.

Son nouveau livre : L’Incertain
l'avis de Clarabel

samedi 25 octobre 2008

Prix Carrefour du premier roman 2008

Nous avions rendez-vous rue Jean Goujon, derrière le porche, se trouve le mythique studio Harcourt. Dès l’entrée nous sommes happé par le lieu, tapis rouge, corniches en stuc, petites alcôves et les photos de stars sur tous les murs Delon, Ventura, Azema et bien d’autres encore .C’est l’heure des retrouvailles, on nous présente la lauréate, les remerciements, champagne et nous parlons lecture bien sur. Enfin, les discours, monsieur Carrefour de retour d’un pays lointain se félicite,…. remercie les membres du jury pro et clients (oups !! oui nous le sommes, mais nous y étions présent avant tout comme lecteurs dans ce jury !). C’est le tour de Katherine Pancol, un petit pitch pour présenter le jury, la délibération et Valérie BORONAD lauréate pour « les constellations du hasard », à son tour elle nous gratifie d’un beau discours sobre, plein d’émotion, elle nous rappelle le chemin parcouru par Luc son héros partit à la recherche de Paul AUSTER.
C’est presque la fin d’une belle aventure ; des heures encore Valérie Boronad dédicacera son livre, pendant ce temps petit aparté avec Patrick Bowen, on me présente Guillaume Musso, Virgile Durant me demande mon avis sur son livre « Ces gens –là », je croise Laurent Terry « manipulé ». Il est temps de nous dire au revoir, chacun repart, katherine à son manuscrit, Pascal Clark à la recherche de Sarah Palim et nous dans nos régions avec une seule phrase en tête ; Katherine « d’accord pour le club de lecture ! »

Je ne résiste pas à vous livrer ce passage :
« Il disait ferme les yeux, petit, ……laisse les mots entrer en toi, laisse simplement les mots couler et je fermais les yeux et je sentais la fraîcheur du soir, les odeurs de jasmin et de magnolia, j’entendais le son de l’orage et le bruits des vagues…il disait vole, petit vole, les mots sont des semences à voler, alors je fermais les yeux et doucement, doucement je m’en allais ».

Merci à Ingrid et Christine de l’agence ipanema qui nous ont accompagné tout au long de ce prix.


Crédit photo Jocelyne Fonlupt

Caro[line] y était - Oiselle en parle -
Entretien chez Belfond
L'avis de
Camille, Clarabel, Florinette et Nanou

lundi 20 octobre 2008

Tag Musical

j'ai été tagué par keisha ! Un tag musical.

Tout d'abord, je dois vous donner le règlement :

- Choisir 5 chansons qui vous ressemblent et dire pourquoi.
- Faire une petite playlist avec.
- Rajouter en sixième position "The Song", celle que vous aimez d'amour, plus jamais vous ne pourrez vivre sans.
- Et taguer 5 personnes de votre choix.

C'est partit.....un album reçu en cadeau il y a peut.



J'ai découvert cette artiste brésilienne sur inter cet été vraiment sympa !!





En souvenir de mes jeunes années, mark king à la basse.





Voici l'album qui m'accompagne sur la route en ce moment.




Parce que j'aime bien!!!





Jonasz souvent pour enfoncer le clou ......




Alors à mon tour je TAG : Karine ; Francesca; Ys;

vendredi 17 octobre 2008

LE LIVRE

je t'ai donné un livre et je t'ai dit
c'est ça la vie
t'ai-je dit en te donnant le livre
que je ne l'avais pas lu
c'est ça la vie
dire et ne pas dire
faire comme si de l'un à l'autre
il y avait un chemin clandestin

je t'ai donné un livre et je suis
entré dans la clandestinité
le livre est passé d'une main à l'autre
et je me demande
si celui que je t'ai donné
ressemble à celui que tu as reçu

Le Livre -
Jean Portante

mardi 14 octobre 2008

le prix carrefour du premier roman

Nous avions rendez –vous vendredi dernier, villa maillot avenue Malakoff à midi. Il y avait Christine la comédienne, Pascale une journaliste, Jean le poète, la présidente et romancière Katherine. Il y avait aussi les lecteurs sélectionnés par Carrefour Lydie, Dominique, Julie, et Evelyne et moi, le seul " homme" lecteur. Après quelques photos, nous sommes invités dans une salle avec verrière et véranda sur petit jardin, quelques rayons de soleil et la table en forme de U, je cherche mon nom…. je suis à la droite de la présidente, un sac sur le siège et déjà des cadeaux (des dvd, cd, jeu vidéo) . Entre les plats, tour à tour nous parlons de nos favoris et de nos déceptions, deux livres sortent du lot mais il y en a un qui semble vouloir se détacher , les discutions continus dans une bonne ambiance, chacun livre ses arguments, mais jamais un mot plus haut que l'autre. "Les pros " nous laissent la parole, reviennent vers nous, écoutent nos arguments, nous donnent les leurs. Le dessert arrive et Pascale nous lance " on l'a ", Katherine recompte, oui c'est bien lui ……...

Alors par petit groupe on parle, on parle lecture, enfants, de tout, Katherine dédicace ses livres, Christine la comédienne nous parle du rôle qu'elle aimerait avoir , un journaliste nous interview, embrassade, petits signes au revoir, à très bientôt, au 23. Oui, c'est le 23 octobre que le prix carrefour du premier roman 2008 sera remit.

Pendant quelques heures loin des turpitudes de l'actualité, C'était un dîner littéraire, un dîner entre amis …….

lundi 13 octobre 2008

De Niro’s Game

Rawi Hage

Liban, début des années 1980. Campé dans un Beyrouth dévasté par les bombes, De Niro's Game est une odyssée chaotique, écorchée et haletante, une plongée vertigineuse au cœur de la guerre civile et de ses folies. A Beyrouth-Ouest, Bassani et Georges, deux amis d'enfance, tuent leur ennui et leur mal de vivre à coups de petits boulots minables, de maigres larcins et de soirées trop arrosées. Les jours se suivent et avec eux les alertes, les morts, les immeubles en ruine. Les filles sont inaccessibles, muselées par les traditions et les couvre-feux. Entre deux visites aux copains de lycée engagés dans la milice, les deux jeunes gens s'imaginent coulant des jours meilleurs : Bassam rêve de fuir à l'étranger, et Georges, lui, se sent de plus en plus attiré par les discours belliqueux de la milice chrétienne. Dans un ultime défi, les deux amis décident de détourner la recette de la salle de jeu où Georges travaille. Mais l'argent seul suffira-t-il à les éloigner de la guerre et à sauver leur amitié ? Porté par une écriture sans concessions, le premier - roman de Rawi Hage annonce, au-delà de la puissance du récit, l'avènement d'une nouvelle voix.

« Les bombes pleuvaient et moi j’attendais Georges.
Dix milles bombes s’étaient abattues sur Beyrouth………… » Avec De Niro’s Game Rawi Hage nous livre une belle histoire d’amitiés sous le bombes de Beyrouth. Une histoire à la vie à la mort .Il nous plonge petit à petit dans cette histoire, qui au fil des pages gagnent en intensité au point de devenir douloureuses .Il nous raconte le quotidien de Georges et de Bassam sous le feu de la guerre, entre petites magouilles et massacre. Rawi Hage nous raconte, deux amis, deux destins différant, une histoire poignante et bouleversante. C'est un récit fort qui ne laisse pas indifférent ou l’auteur semble avoir mis beaucoup de lui.

les avis de :Cathulu, Kathel, Fashion, Tamara, Karine,Naina,Solenn

J'ai lu ce livre dans le cadre du partenariat entre chezlesfilles.com et les éditions Denoel...

vendredi 10 octobre 2008

La chanson de Charles Quint

Erik Orsonna

« Comment vous expliquer d'un mot, vous qui ne l'avez pas connue ? Comment la saluer au plus juste maintenant qu'elle n'est plus ? Quel portrait d'elle puis-je toujours garder sur moi, que personne ne me vole, et pas même la vie qui passe ? »
Avec la chanson de Charles Quint, c’est un roman « autobiographique » que nous livre là Erik Orsonna . Le roman de deux frères, l’un le cadet qui n’a aimé qu’une femme « l’amour unique », l’autre, Erik, séducteur en aura beaucoup aimé, amours passagères, amours lapidaires jusqu’au jour ou il rencontrera son « soleil » .A peine nous laisse t’il le temps de la découvrir que la maladie l’emporte. Quatre ans, quatre ans et son astre, son « soleil » s’éteint et repose dans un petit cimetière breton. « Comment vous expliquer d'un mot, vous qui ne l'avez pas connue ? » il nous emmène avec lui à la recherche de son « soleil » dont il n’arrive pas à faire le deuil, à travers le monde, les religions et la science .Il nous raconte la « persistance rétinienne» . Il la voit partout, jour et nuit .
Petit à petit entouré de ses amis il reprendra goût à la vie.

Ce roman hommage, est passé presque inaperçu, plein de tendresse et d’émotion il est écrit magnifiquement, certaines phrases peuvent se lire à l’infini. C’est sans doute son livre le plus attachant. Il laisse même le sentiment de n’être adressé qu’à celui qui a le livre entre les mains.

mercredi 8 octobre 2008

J'AIME TON BLOG

Francesca et Karine m'ont fait l'honneur de me sélectionner parmi leurs 7 coups de cœur bloguesques. Ça me fait très plaisir d’autant que tout nouveau sur la blogosphère, Je cherche encore mes marques et le temps me manque un peu pour partager avec VOUS mes coups de cœur.
Ayant quelques Minutes de répits en cette nuit calme et pluvieuse je m'attèle à cette mission dont voici les règles :
- mettre le logo et les règles sur votre blog.
- mettre le lien de la personne qui vous a attribué ce prix.
- désigner 7 de nos blogs préférés.
- les prévenir que vous leur avez attribué ce prix !
Alors ce sont les blogs dont je suis le plus assidu, même si je ne laisse pas toujours un commentaire qui figurent dans ce top seven .


Voila tout simplement ;-) sans commentaire !! Faute temps je ne pourrais pas vous prévenir mais j'espère que vous passerez par là.
Chris...




vendredi 3 octobre 2008

Le Passé devant soi

Gilbert Gatore

Isaro, enfant d'Afrique adoptée en France, est une étudiante belle comme le jour qui voit son insouciance se fêler le jour où les nouvelles terrifiantes de son pays d'origine se mettent à tonner trop fort. Niko est un simple d'esprit au corps aussi harmonieux que sa dentition est monstrueuse. Depuis la fin de la guerre civile qui a ravagé son village, il vit caché dans la grotte peuplée de grands singes qui surplombe le lac. L'une voudrait comprendre ce que l'autre souhaiterait seulement oublier... Deux personnages fragiles, facettes d'une même médaille, font vibrer ce magnifique premier roman : la victime et le bourreau, confrontés chacun à la question de la rédemption et de la renaissance. L'écriture, éblouissante, épouse les contours de rêves aux couleurs aussi violentes que sensuelles et de contes ancestraux où des hirondelles trop fières d'elles paient du prix de leur vie les défis qu'elles lancent à de malheureux crapauds.

Le Passé devant soi, à la fois récit et roman sombre sur la nature humaine. Gilbert Gatore nous raconte la vie de deux personnages, Isaro et Niko dit « Niko-le-singe », l'une à la recherche de ses racines après avoir été adopté par un couple de français, l'autre brimé, maltraité, muet et laid, tente de faire sa place et face au dilemme "mourir, ou bien tuer", Il choisira de tuer les siens. En devenant bourreau il a acquît le respect des autres. Elle part, sur sa terre d'origine. Elle veut comprendre « mission de mémoire ».
A chacun son fardeau, le poids des massacres pour l'un, le poids de la survie pour l'autre et nous observateurs de cette page d'histoire.

Livre lu dans le cadre du prix carrefour du premier roman 2008.

mercredi 1 octobre 2008

Ces gens-là

Virgile Durand
Veille de la Seconde Guerre mondiale, Allemagne : des jeux d’enfants dégénèrent, et un petit garçon répondant au nom de Jens est mutilé dans sa virilité.
Début du XXIe siècle, France : une petite fille qui se nomme Jeanne doit lutter pour affirmer sa féminité face à l’inconséquence des adultes. Entre l’époque de Jens et celle de Jeanne, cinq générations se sont succédées. Jeanne n’a rien de commun avec Jens. Mais ils sont tous deux irrémédiablement liés.
Entre eux, la chaîne des secrets de famille s’est déroulée, et chacun des personnages a transmis, à mots couverts, ses névroses en héritage, comme s’il en allait de sa survie. De génération en génération, Jens, Simon, Louise, Manon, Sophie, Jacques, Justine et Jeanne sont les victimes puis les responsables de petits et de grands traumatismes héréditaires.
Très enthousiaste en lisant la 4ème de couverture et les 2 premiers chapitres du livre de Virgile Durand, j’ai dès le troisième chapitre repris le cours normale d’une lecture ou Huit tranches de vie , huit personnages se succèdent sans qu’il y ai forcement de lien entre eux..

Tout au long du récit on croise viol, maltraitance, des enfants, secret de famille, l’éducation, liberté sexuelle, encore des enfants , non-dits…….Et peut être une part de nous,de ces secrets de famille qui nous sont distillés par petites touches sans vraiment connaître leurs origines « on dit qu’un jour ….. » . Si chacun des personnages est attachant, si chaque thème abordé nous incite à réfléchir sur nos générations passés qui ont fait se que nous avons été et ce que nous sommes. L’auteur reste à mon avis un peut trop à distance, il raconte, simplement, sans état d’âme, il nous laisse seul, avec ses personnages.

A cet instant je suis bien en peine de vous dire ce que je pense de ce livre. Un regret certain, jens que l’on oublie bien vite malgré ce qu’il a fait, ce qu’il a été et sans qui l’histoire ne serait pas ce qu’elle est.
Je vais, sûrement le relire à un moment plus propice.
Et reviendrai, peut être sur ce billet après la rencontre du jury du
prix carrefour du premier roman ou je l’espère nous pourrons nous attarder sur Ces gens-là.

lundi 29 septembre 2008

Mon Traitre


Sorj Chalandon

"Il trahissait depuis près de vingt ans. L'Irlande qu'il aimait tant, sa lutte, ses parents, ses enfants, ses camarades, ses amis, moi. Il nous avait trahis. Chaque matin. Chaque soir..." Sorj Chalandon

L’histoire nous emmène dans un pub, ou un irlandais va «apprendre à pisser» à Antoine, luthier de son état. Et c’est là que Sorj Chalandon, l’ex-journaliste de Libération qui couvrait dans les années 80 les évènements en Irlande du nord, nous transporte .Là ou la musique et les chants unissent tout un peuple.
Alors avec Antoine, nous faisons connaissance de ceux pour qui, le mot lutte n’est pas un vain mot. Chacun de ses voyages sera pour lui initiatique, au contact des militants de l’IRA, de son « père » il découvre la lutte, les attentats, les grèves de la faim de militant emprisonner, il va petit à petit s’imprégner de la cause.
Au fil des années envoûté par la cause, il devient malgré lui, complice. A paris des militants de l’IRA occupent une chambre appartenant à Antoine. Enfin nous vivons les douloureux interrogatoires de son ami le «traite ».
Sorj Chalandon a mis à profit son expérience de journaliste qui couvrait dans les années 80 les évènements en Irlande du nord. Il nous transporte, là ou la musique et les chants unissent tout un peuple. Un peuple pour qui le mot lutte n’est pas un vain mot.

C'est un livre qui oui, ne laisse pas indifférant.

jeudi 25 septembre 2008

La Porte des Enfers

Laurent Gaudé

2002, dans un restaurant de Naples, Filippo Scalfaro accomplit sa vengeance en poignardant un homme qu’il abandonne ensuite, sanglant mais vivant, sur la tombe d’un enfant. 1980, dans les rues encombrées de la même ville, Matteo tire par la main son fils et se hâte vers l’école. A un carrefour, soudain éclate un fusillade. Matteo s’est jeté à terre, couchant contre lui son petit garçon. Quand il se relève, il est baigné du sang de l’enfant, atteint par un balle perdue.2002, celui qui a accompli sa vengeance quitte Naples et part à la recherche des siens, disparus depuis le grand tremblement de terre...,

C’est un roman rythmé et captivant que nous livre Laurent Gaudé avec la porte des enfers .
Ou se mêle peine, désir de vengeance, mais aussi se besoin que chacun d'aller au bout soit.
Laurent Gaudé qui a écrit ce livre « pour ses morts » nous fait traversé Naples avec ses étonnants personnages et nous plonge dans les entrailles de la terre, là ou aucun d’entre nous n’aurait le courage de ce rendre mais là ou nos morts emmènent une partie de nous .
Ce roman qui flirt avec l’irréel , semble avoir été écrit simplement pour rappeler que si nous oublions nos morts, c’est aussi un peut de nous qui disparaît.
Mais je crois avant tout que chacun y verra le message qu’il a envie d’entendre.
Actes sud a vraiment le don de nous sortir des sentiers battus.

mercredi 24 septembre 2008

Prix des lecteurs du Livre de Poche 2008

Le Prix des Lecteurs du Livre de Poche a été remis hier, mardi 23 septembre par Christophe Ono-dit-Biot à la maison rouge(paris ).

Une soirée festive au cours de laquelle les 3 titres du Livre de Poche vainqueurs ont été annoncés :

Sélection Polar : L'Oeil de Caine de Patrick Bauwen
Une soirée très sympa entre champagne , petits fours et verrines . Et bien-sûr des rencontres ! lecteurs , bloggeurs,écrivains et libraires .
Mais aussi des moments tout particuliers , les sourires de tatiana de rosnay , les quelques minutes d'échanges avec le lauréat " patrick bauwen " et la rencontre avec francesca ou nous avons devisé sur nos lectures .
A voir l'excellent billet de francesca.


vendredi 19 septembre 2008

Le maître des noms

Josef Ladik
Ce que vous lisez est vrai. Vous n'êtes pas la candidate involontaire du dernier reality show. La vie est un spectacle et vous êtes l'un des figurants qui va passer au stade d'acteur. C'est à la fois votre plus grande chance et votre plus grand malheur.
Qu'est-ce que vous pouvez gagner? La vie de l'être qui vous est le plus cher. Qu'est-ce que vous pouvez perdre? La même chose et endurer d'y survivre. Mauvaise nouvelle: une fois que vous avez ouvert le carnet, vous ne pouvez pas quitter la partie.
Dans la rame du métro qui la ramène du bureau, Anne Ripley, mère de famille, a trouvé un carnet manuscrit. Celui-ci abrite une étrange confession: une femme y explique comment elle a été forcée à séduire puis à tuer un homme choisi au hasard. La vie d'Anne bascule alors dans un jeu machiavélique, dont elle comprend vite qu'elle ne sortira pas indemne. Elle n'en connaît pas les règles, elle n'en connaît pas les instigateurs - tout ce qu'elle sait, c'est que si elle ne suit pas leurs indications à la lettre, elle se verra infliger la pire des souffrances: la perte de son enfant.

Le jeu peut commencer...
Nous sommes 37 ans après EDVIGE et c’est GORGONE qui a prit le relais .Nous ne sommes plus fichés, mais encapsulés, Anne Ripley, se retrouve au centre d’un jeu machiavélique, une règle simple : résoudre l’énigme.
Autant dire que l’on est très rapidement absorbé par ce livre l’intrigue très bien ficelée et bien construite. Rythmé, ce thriller est captivant, Josef Ladik juge d'instruction de son état a le souci du détail et de la précision (trop parfois).
C'est un livre que l'on emmène partout pour parvenir le plus rapidement au point final.

Malgré les fautes typographiques (espaces manquants entre les mots, majuscules aléatoires), et une fin étonnante et plutôt bâclée, Le maître des noms reste un premier roman qui a le mérite de posé la question des fichiers et des dérives vers lesquels ils vont nous conduire immanquablement.
Vraiment l'éditeur aurait put faire un effort de soins ….
Livre lu dans le cadre du prix carrefour du premier roman 2008.

samedi 13 septembre 2008

Manipulé

Laurent Terry

Présentation de l'éditeur

Imaginez un homme qui découvre par hasard qu'il a une intelligence hors norme. Que ses souvenirs sont peuplés de choses qu'il ne comprend pas. Incohérentes. Étranges. Monstrueuses. Qu'on a lancé des tueurs à ses trousses pour le maintenir dans l'ignorance de ce qu'il est vraiment. Que sa vie n'est peut-être qu'une gigantesque manipulation. Une manipulation qui remet en cause jusqu'à sa propre identité...

John Helling , dont les nuits ne sont que cauchemar .Est un soir attiré par l'émission « QI, le grand test » et découvre qu'il a un QI de 150. Après avoir consulté un spécialiste sa vie bascule, disparitions et meurtres se multiplient. John part à la recherche de son passé, de l’origine de ces peurs, de ces souffrances.
Manipulé depuis l’enfance et maintenant traqué, qui est à l'origine de ces faits , il est convaincue de devoir stopper ceux qui tirent les ficelles ,de remonter ainsi aux sources de son mal et de faire éclater la vérité .

1er Prix des blogauteurs 2008, ce premier roman est un thriller bien ficelé, le sujet est bien traité avec du rythme et de bons rebondissements (parfois téléphoné). Bref un livre qui se lit d’une traite sans trop faire patienter la PAL.
Oups … ! Il n’était peut-être pas nécessaire de traverser l’atlantique pour traiter ce sujet
.


Livre lu dans le cadre du prix carrefour du premier roman 2008.

jeudi 11 septembre 2008

L’Oeil de Caine

Patrick Bauwen

Présentation de l'éditeur

Tout le monde cache quelque chose. Votre voisin, votre femme, votre ami...Et si vous pouviez tout savoir ?Connaître leurs peurs, leurs secrets intimes ?Comme dans « L’œil de Caine »,un reality show qui fascine l’Amérique.Dix candidats, dix secrets.Des gens comme vous et moi.Enfin comme vous surtout.Parce que moi, je ne suis pas au programme : je suis l’invité surprise. Celui qui rôde en attendant son heure. Celui qui va les embarquer là où rien n’est prévu.Dans mon jeu sanglant.Mon propre mystère.
Qui manipule qui ?
Voici un roman noir qui vous fera passer quelques heures de frisson.
Les dix candidats castés pour l'émission Show Caine se retrouvent malgré eux au beau milieu de nulle part. Observés, manipulés, ils livrent au fil des pages leurs douloureux secrets.
Qui manipule qui ?
Un psychopathe est à la manœuvre, l'invité surprise , rien ne l’arrêtera.
Un premier roman cruel, horrible et insoutenable, un thriller qui va vous surprendre et vous faire passer l'envie de participer aux jeux de télé-réalité
C’est aussi une réflexion sur notre monde hyper médiatisé, comme si l’ultime objectif d’une vie était de ce livrer au yeux des téléspectateurs et d’empocher ainsi les milliers d’euros en jeu.
je vous invite donc à tourner le bouton et à lire …..
Sélection Prix des lecteurs du Livre de Poche 2008