mercredi 1 octobre 2008

Ces gens-là

Virgile Durand
Veille de la Seconde Guerre mondiale, Allemagne : des jeux d’enfants dégénèrent, et un petit garçon répondant au nom de Jens est mutilé dans sa virilité.
Début du XXIe siècle, France : une petite fille qui se nomme Jeanne doit lutter pour affirmer sa féminité face à l’inconséquence des adultes. Entre l’époque de Jens et celle de Jeanne, cinq générations se sont succédées. Jeanne n’a rien de commun avec Jens. Mais ils sont tous deux irrémédiablement liés.
Entre eux, la chaîne des secrets de famille s’est déroulée, et chacun des personnages a transmis, à mots couverts, ses névroses en héritage, comme s’il en allait de sa survie. De génération en génération, Jens, Simon, Louise, Manon, Sophie, Jacques, Justine et Jeanne sont les victimes puis les responsables de petits et de grands traumatismes héréditaires.
Très enthousiaste en lisant la 4ème de couverture et les 2 premiers chapitres du livre de Virgile Durand, j’ai dès le troisième chapitre repris le cours normale d’une lecture ou Huit tranches de vie , huit personnages se succèdent sans qu’il y ai forcement de lien entre eux..

Tout au long du récit on croise viol, maltraitance, des enfants, secret de famille, l’éducation, liberté sexuelle, encore des enfants , non-dits…….Et peut être une part de nous,de ces secrets de famille qui nous sont distillés par petites touches sans vraiment connaître leurs origines « on dit qu’un jour ….. » . Si chacun des personnages est attachant, si chaque thème abordé nous incite à réfléchir sur nos générations passés qui ont fait se que nous avons été et ce que nous sommes. L’auteur reste à mon avis un peut trop à distance, il raconte, simplement, sans état d’âme, il nous laisse seul, avec ses personnages.

A cet instant je suis bien en peine de vous dire ce que je pense de ce livre. Un regret certain, jens que l’on oublie bien vite malgré ce qu’il a fait, ce qu’il a été et sans qui l’histoire ne serait pas ce qu’elle est.
Je vais, sûrement le relire à un moment plus propice.
Et reviendrai, peut être sur ce billet après la rencontre du jury du
prix carrefour du premier roman ou je l’espère nous pourrons nous attarder sur Ces gens-là.

2 commentaires:

  1. Je ne suis pas vraiment tentée là... Je passe !

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  2. Comme Karine, je ne suis pas tentée ! La déprime automnale me guetterait !

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