mardi 30 décembre 2008

Les Beatles, la dernière tournée

Même si leurs chansons m'accompagnent souvent, je n'avais pas encore 2 ans « et oui ! », lorsque la dernière tournée de Beatles a débuté et Robert Whitaker engagé comme photographe par le Brian Epstein le manager du groupe, a vécu de l'intérieur les grandes étapes de cette tournée.
Il nous présente dans cet ouvrage ses archives photographiques qu'il avait remisés dans des boites de thé et rangés dans le poulailler de sa ferme.
Des clichés dont la plupart sont en noir et blanc, on y voit les Beatles sur scène, mais aussi dans leur intimité. De Munich à manille en passant par l'Alaska et le Japon ; Nous les retrouvons aussi bien affublés de chapeaux bavarois ou de kimonos japonais ou encore cloîtrés dans leur hôtel et encadrés par 35. 000 policiers, les marchands locaux défilant pour qu'ils puissent s'acheter des souvenirs ; Aux philippines, sous une chaleur accablante, livrés à la vindicte pour avoir refusé de dîner avec l'épouse du dictateur MARCOS, la foule en colère hurlant « Beatles alis dayan ! » : « Beatles rentrez chez vous ! »
Un beau livre où l'on y découvre sur guitare de George Harrisson, un petit papier collé avec les titre prévus pour la tournée, mais aussi John Lenonn expérimentant un enregistreur portable « à cassette ».
Mais pour moi la photo la plus marquante est celle où assit dans un canapé, les visages fatigués, les regards dans le vide, chacun dans leurs songes à milles lieux de l'hystérie extérieure : ils profitent d'un moment calme !
Un ouvrage de 200 pages de belles photos .


Merci aux
éditions Fetjaine, au groupe La Martiniere et à Babelio.

Les Beatles, la dernière tournée
Éditions Fetjaine
ISBN978-2-35425-113-0
29,00€

samedi 27 décembre 2008

Elle s’appelait Sarah

Tatiana de Rosnay

Depuis un bon moment dans la PAL il aura fallu attendre cette fin d'année pour que je me plonge dans ce livre pour le moins Bouleversant, Déchirant. Dès que vous lisez la première page, il devient impossible d'abandonner l'histoire. Tatiana de Rosnay nous remémore avec ce roman une page sombre de l'Histoire de France.
Juillet 1942 : au moment où la police française vient les chercher une petite fille de 10 ans enferme son petit frère dans un placard lui promettant de revenir pour le libérer. Les policiers les convoient dans le sinistre vélodrome d'hiver.
Pendant 300 cents pages, deux histoires parallèles se déroulent à 60 ans d'intervalle, celle de Sarah, la rafle, les humiliations, la barbarie, Les camps français de Drancy et de Beaune-la-Rolande, la déportation et ce lourd fardeau qu'elle porte " son frère enfermé dans le placard ".
Et Julia qui enquête sur ce sinistre événement, (elle a un papier à écrire sur le 60ème anniversaire de la Rafle du Vel d'hiv) et découvre que sa belle famille a lien avec la petite Sarah, elle est confrontée au silence et à la honte qui entourent le sujet , elle part à sa recherche.
Elle s'appelait Sarah, c'est l'histoire de deux familles que lie un terrible secret.
Un livre qu'il m'est difficile de résumer, c'est un pur moment d'émotion avec une question de fond : Aurions nous, nous aussi, détourné les yeux ?
"La nuit commençait à tomber et à mesure, son désespoir, et celui des milliers de gens enfermés avec elle, se mettait à grandir, comme une créature monstrueuse, hors de contrôle. "
On n'en ressort pas indemne, lisez-le !

L'avis de Florinette

mardi 16 décembre 2008

Enfin Off

Pendant que certains sont à l'école ou au travail, petite semaine de vacances automnale avant les fêtes « au boulot » chacun son tour :-(
Alors, au programme lecture, footing, relecture, refooting (un semi en préparation pour mars, enfin j'espère). Un peu de bricolage (encore une concession !) les derniers cadeaux, un achat en secret « pour mon challenge ».

Et enfin, une surveillance assidue de mes blogs préférés !

lundi 15 décembre 2008

Comme Une Tombe

Peter James
C’était supposé être un simple enterrement de vie de garçon… Une blague sans conséquence. Mais, quelques heures plus tard, quatre de ses meilleurs amis sont morts et Michael Harrisson a disparu. Il ne reste que trois jours avant le mariage…

Le commissaire de police Roy Grace, lui-même hanté par la disparition de sa femme, est contacté par la fiancée de Michael, folle d’angoisse. Le policier découvre que celui qui devrait en savoir plus, l’associé de Michael, n’a rien à dire. Mais qu’il a beaucoup à gagner… Le malheur de l’un pourrait faire la fortune de l’autre…

Alerté par le billet d'YS ce livre a très vite rejoint le dessus de ma PAL au grand désespoir de certain qui attendent, là, depuis des semaines, je n'ai pas su résister. Placé dans un cercueil et enterré. « Un simple enterrement de vie de garçon... » Dès les premières pages on découvre donc le calvaire de Michael, malgré le peu d'attardement sur son enfermement et sur ses premières heures de calvaire .Inévitablement à un moment ou un autre on se met à sa place « imaginez-vous ne serait-ce que 5 minutes être à sa place ! Les gouttes de sueur commencent à vous couler le long du dos, personne ne répond à vos appels .... » Alors ? Alors, le commissaire Roy Grace ne nous cache aucun indice, nous fait part de tous ces doutes ; Nous fait visiter le Sussex sous la pluie. L'auteur lui, se joue de nous et nous entraîne dans une intrigue où les rebondissements s'enchaînent très rapidement et l'histoire évolue d'une façon pour le moins inattendue.

Un excellent polar, Une belle réussite.

Et Michael dans tout ça ... !

A voir ! les avis de : Cannibale lectrice ; Blog-o-Book ;

samedi 13 décembre 2008

Modus Operandi

Lu, il y a quelques mois,
Modus Operandi de Marin Ledun
Cette ville pue la mort, marmonne l'inspecteur Éric Darrieux, adossé à la portière de sa vieille Peugeot.
Tu m'entends, Grenoble ?
La mort par tous les trous !
Plus de quarante ans que je roule pour toi.
Quarante ans que j'use mes semelles dans tes rues et tes escaliers en or gris.
Et que m'as-tu donné en échange
?
Marginal, opiniâtre et alcoolique invétéré, Éric Darrieux enquête sur des disparitions d'enfants à Grenoble. Témoins fuyants, preuves confuses... À travers les brouillards de l'alcool, il poursuit un passé tourmenté dans les méandres de la mémoire urbaine.
Marin Ledun, nous plonge dans un univers glauque à souhait .Éric Darrieux, le flic de Grenoble. La ville des sports d'hiver nous est décrite comme une ville noire, ses bars, ses bas fonds, ses citées presque interdite ou tout ce déchaîne. Trois disparitions de jeunes ados. Darrieux souffre ! Physiquement, moralement ; Catherine, médecin légiste lui donne quotidiennement et discrètement une dose de morphine qu'il accompagne toujours d'alcool.
Très vite tout bascule, nous sommes en proie aux doutes ; De mystérieux messages d'appel à l'aide sur son répondeur; Des flics qui semblent vouloir brouiller les pistes et on ne comprend pas pourquoi ; Le préfet carriériste. Un directeur de l'école qui ne pense qu'à sa réputation et la presse qui compte les ventes. Ils en oublieraient presque les enfants. On aimerait l'aider, mais au fil des pages le doute s'installe, qui est-il vraiment et toujours cette voix, cette souffrance, ces incessantes allusions à la maltraitance et à la pédophilie, car le sujet est bien celui là.
On attend alors, le dénouement avec impatience...
Finalement, c'est un bon thriller noir au style très particulier....
les avis de Francesca, goelen.

samedi 6 décembre 2008

Challenge Chick Lit For Men !!


Keisha m'a pris par le lien !
Brize n'attends que cela !
Alors, oui je relève le défi ! je participe au Challenge Chick Litt For Men de calepin,
Le livre élu est une valeur sûre de la Chick Lit :
Sophie Kinsella pour
Les petits secrets d'Emma.

jeudi 4 décembre 2008

Le Chemin des Sortilèges ( 2 )

Nathalie Rheins

Voilà ! Ils sont deux maintenant, ces deux visages toujours aussi énigmatiques.
Suzanne de « chez les filles » m'a fait parvenir un second livre, bien broché cette fois du Chemin des sortilèges de Nathalie Rheins.

Je vais donc pouvoir maintenant vous dire tout le bien que j'en pense.
10 ans, nos deux personnages tentent de combler un vide de 10 ans ! Chacun d'entre nous aurait pu faire le choix de parler, de s'explique face à face, de tout se dire. Mais non, l'auteure a choisis une autre voie, l'analyse, la psychanalyse à travers les contes de fée. Ce style parfois ennuyeux n'est -il pas là aussi pour nous laisser des instants de réflexion. Honnêtement durant de cette lecture, je me suis surpris au détour d'une phrase à me plonger on ne sait où ? à ressasser une période passée qui a laissé quelques traces.
N'avons-nous pas eu l'occasion plonger dans nos rêves, de revivre une lecture passionnante, sans être à même finalement de faire le choix entre rêve et réalité ?
Mais cette atmosphère étrange fait que j'ai eu le sentiment de ne jamais me plonger dans le livre, « je l'ai survolé » et malgré un bon début « quoique ! » 180 pages auront suffi pour me le faire oublié.

les avis de Karine , Joëlle , Brize , Fashion ,

mardi 2 décembre 2008

La mort du Roi Tsongor

Laurent Gaudé
Avec la mort du roi Tsongor, je poursuis ma découverte de la bibliographie de L.Gaudé et autant le dire tout de suite, j'ai une nouvelle fois été happé par ce récit (peut-être devrais-je dire ce conte ou cette pièce). L.Gaudé nous emmène cette fois çi quelque part dans un empire, au cœur de l'Afrique ancestral. Un roi qui s'apprête à se suicider ; Deux hommes qui vont s'engager pendant plusieurs années dans une guerre fratricide pour la même femme ; Un enfant qui partira à travers le royaume pour construite sept temples à la mémoire de son père et c'est au cours de ce voyage qu'il découvrira le vrai visage de celui-ci.
Avec ce livre, notre auteur capte le lecteur d'une manière redoutable, des descriptions sanguinaires, des personnages venus de contrées lointaines. Tout s'enchaîne, pas de répit, pas d'autre choix, « aller au bout du livre pour en connaître le dénouement ».Avec ce roman, en 2002 L.Gaudé, a construit les murs porteurs de ses prochains romans ; la famille, la fierté, la parole donnée, l'honneur. Nous avons ici un roman poignant, passionnant.
"Lorsque Tsongor se leva, il eut immédiatement le sentiment que cette journée serait trop courte pour qu’il puisse s’acquitter de tout ce qu’il avait à faire. Il respira profondément. Il savait que le calme ne lui serait plus offert jusqu’au soir. Il salua Katabolonga qui se tenait à ses côtés. Et ce visage lui fit du bien. Il salua Katabolonga, mais celui-ci, au lieu de lui rendre son salut et de lui présenter son collier royal, comme il le faisait chaque matin, lui murmura à voix basse :"Tsongor, je veux te parler.- Je t’écoute, répondit le roi.
- C’est pour aujourd’hui, mon ami", dit Katabolonga. La voix du porteur avait quelque chose d’étrange, mais Tsongor n’y prêta pas attention. Il dit simplement : "Je sais." Et la journée commença."

Ce roman, résonne vraiment comme une fresque théâtrale, j'oserai même « Shakespearienne » L.Gaudé sait assurément capter l'attention du lecteur pour l'amener à réfléchir tout simplement sur la vie, la mort, la haine et le pouvoir.
L'écriture est belle et simple, un livre à lire absolument.

"Tu nous as offert une ville .Oui. Un massacre. Tel fut ton cadeau, tsongor…tu le sais. Tu étais parmi nous. C’est cela que tu nous as offert. Des monstres dont les mains, à jamais, auront l’odeur épaisse du sang. Je te maudis."



lundi 1 décembre 2008

Où Masse Critique revient !!

La quatrième édition de Masse Critique c'est ICI
29 maisons partenaires, 136 titres, 370 exemplaires à distribuer aux blogueurs !