lundi 13 octobre 2008

De Niro’s Game

Rawi Hage

Liban, début des années 1980. Campé dans un Beyrouth dévasté par les bombes, De Niro's Game est une odyssée chaotique, écorchée et haletante, une plongée vertigineuse au cœur de la guerre civile et de ses folies. A Beyrouth-Ouest, Bassani et Georges, deux amis d'enfance, tuent leur ennui et leur mal de vivre à coups de petits boulots minables, de maigres larcins et de soirées trop arrosées. Les jours se suivent et avec eux les alertes, les morts, les immeubles en ruine. Les filles sont inaccessibles, muselées par les traditions et les couvre-feux. Entre deux visites aux copains de lycée engagés dans la milice, les deux jeunes gens s'imaginent coulant des jours meilleurs : Bassam rêve de fuir à l'étranger, et Georges, lui, se sent de plus en plus attiré par les discours belliqueux de la milice chrétienne. Dans un ultime défi, les deux amis décident de détourner la recette de la salle de jeu où Georges travaille. Mais l'argent seul suffira-t-il à les éloigner de la guerre et à sauver leur amitié ? Porté par une écriture sans concessions, le premier - roman de Rawi Hage annonce, au-delà de la puissance du récit, l'avènement d'une nouvelle voix.

« Les bombes pleuvaient et moi j’attendais Georges.
Dix milles bombes s’étaient abattues sur Beyrouth………… » Avec De Niro’s Game Rawi Hage nous livre une belle histoire d’amitiés sous le bombes de Beyrouth. Une histoire à la vie à la mort .Il nous plonge petit à petit dans cette histoire, qui au fil des pages gagnent en intensité au point de devenir douloureuses .Il nous raconte le quotidien de Georges et de Bassam sous le feu de la guerre, entre petites magouilles et massacre. Rawi Hage nous raconte, deux amis, deux destins différant, une histoire poignante et bouleversante. C'est un récit fort qui ne laisse pas indifférent ou l’auteur semble avoir mis beaucoup de lui.

les avis de :Cathulu, Kathel, Fashion, Tamara, Karine,Naina,Solenn

J'ai lu ce livre dans le cadre du partenariat entre chezlesfilles.com et les éditions Denoel...

6 commentaires:

  1. Ces opérations de chez les filles et de Denoël marchent du feu de Dieu, je vois. C'est là que l'on voit la portée des blogs littéraire.

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  2. On peut effectivement se demander quelle est la part autobiographique dans ce roman : même si on sait bien que l'écrivain transforme la matière première qu'est sa vie, on se dit que celle de Rawi Hage a dû être très éprouvante...

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  3. L'auteur a en effet émigré au Canada en 1992 donc il a eu hélas le temps de vivre les mêmes événements que ses héros.
    La liseuse a raison, je ne sais combien de blogs ont présenté ce livre (la plupart du temps les lecteurs ont aimé même s'il y a quelques critiques plus négatives), personnellement je l'ai lu sans déplaisir. Quelles seront les conséquences sur les ventes ? Sur la notoriété de l'auteur? Cela reste à étudier.

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  4. @la liseuse :oui, elles marchent ! et pas que chez les filles .
    @brize :On sent bien le vécu quand même.
    @keisha :je n'ai encore pas vu ce livre sur les tables de librairies.

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  5. un excellent livre en effet dont je parlerai au plus tard la semaine prochaine pour ajouter une autre petite perle au collier de louanges (méritées) que les blogs confectionnent à l'auteur.

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  6. cécile qd9 : Bienvenue, oui des louanges bien méritées. Il serait temps maintenant qu’il y ait échos hors de la blogosphère.

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