samedi 4 juillet 2009

Quand les brochets font courir les carpes de Jean-Louis Debré

Le narrateur, jeune professeur un peu las d’exercer, croise dans les jardins du Palais Royal une jeune femme qui lui tape dans l’œil. Elle laisse sur un banc un paquet dont s’empare sans un mot un inconnu qui s’en va. Peu après, le narrateur reconnaît dans la presse le visage de la femme : elle vient d’entrer au gouvernement. Il fait des pieds et des mains pour l’approcher et parvient même à entrer à son cabinet. Il la devine vulnérable, harcelée, menacée. Par son proche entourage ? Son frère anarchiste la fait-elle chanter ? Ou les agents d’une puissance étrangère ?

Jean-Louis Debré l'homme politique, nous livre un roman policier qui se déroule dans les couloirs du gouvernement fraichement nommé.
Une jeune femme oublie un document sur une chaise, dans un jardin public. Peu après, elle entre au gouvernement : Secrétaire d'État chargée de la Rénovation de l'État, en tant que personnalité d'ouverture et de la société civile. Elle et son chef de cabinet Olivier " tombé sous le charme" ,vont découvrir les rouages de la politique, les influences, manipulations et pressions.
Mais ce roman manque de saveur, les personnages manquent d'émotion et le style, presque trop simple avec quelques anecdotes, la description de l'intérieur d'un ministère et du fonctionnement de l'état français y est étonnante, mais pas de grande révélation. Quant à l’intrigue….même si elle est bien construite elle ne me semble pas très abouti. Finalement cette histoire ne m'a pas vraiment convaincu.
Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existés est purement fortuite! Quoi que !!!


Livre de poche 6.00€
256 pages
ISBN : 9782253125105

A voir ! les avis de : Aline ;

5 commentaires:

  1. Justement par delà le roman ce qui m'interesserait serait une description du ministère vue de l'intérieur mais bon si j'ai bien compris :)

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  2. Bien que je sois dans une période polars, je crois que je ne vais pas m'attarder sur celui-là...

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  3. @Thaïs : Là, pas de grande révélation, les rivalités entre ministères, l’omniprésence des RG !
    @Ys : Effectivement, s’il y a des choix à faire, celui peut être loin dans la liste.

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  4. Il ne doit pas être évident d'écrire un roman en tant qu'homme politique. Car il ne faut pas céder à la facilité qui consiste à rester descriptif. A moins de prendre un pseudo, comme dans Cadavre d'Etat...

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  5. @Pierre: je commence tout juste Cadavre d'Etat, J'espère ne pas être déçu !

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