lundi 10 novembre 2008

Le vol des cigognes

Jean Christophe Grangé

Miséréré en bonne place dans ma PAL, « pour l’hiver », j’aimerais revenir sur le premier roman de JC Grangé. Avec le vol des cigognes, il s’est tout de suite démarqué des auteurs de thrillers français de sa génération qui avec plus ou moins de succès écrivent à la mode anglo-saxonne.
Dès les premières pages nous sommes happés par l’intrigue, Louis le jeune ornithologue découvre un homme « Max Böhm, qui lui avait proposé alors de suivre la migration des cigognes » sans vie dans un nid. Louis nous emmène alors à travers l’Europe, vers l’Afrique en compagnie des cigognes et cherche ainsi découvrir « le secret ». Et ce sera finalement au coeur de l'Inde, à Calcutta, que Louis Antioche connaîtra l'effroyable vérité. On monte crescendo dans l’histoire, de la violence à l’horreur, de l’horreur à l’effroi. L’atmosphère terrible et oppressante devient presque irrespirable, mais nous sommes toujours attirés par l’histoire, du grand art. On y retrouve ainsi le dépaysement, les descriptions de lieux et paysages bien faites, on s'y croirait. On serait presque prêt à partir et suivre les cigognes avec une paire de jumelle « la violence en moins ».
Finalement, il suffit d’une idée originale, de beaucoup de talent, le tout bien ficelé pour que les lecteurs comme moi soient emballés. C’est un romain original avec une double intrigue, bien menée avec une intensité progressive, nous sommes poussés à bout et on ne peut plus lâcher le livre.
Suis-je exigeant ? Mais après avoir tout lu JC Grangé, je pense que le vol des cigognes reste son meilleur livre, il est vrai que maintenant nous connaissons son style et les mécanismes de ces intrigues …


Un ornithologue suisse est trouvé mort d'une crise cardiaque... dans un nid de cigognes. Malgré cette disparition, Louis, l'étudiant qu'il avait engagé, décide d'assumer seul la mission prévue : suivre la migration des cigognes jusqu'en Afrique, afin le découvrir pourquoi nombre d'entre elles ont disparu durant la saison précédente... Parmi les Tsiganes de Bulgarie, dans les territoire occupés par Israël, puis en Afrique, Louis court d'énigme en énigme et d'horreur en horreur : observateurs d'oiseaux massacrés, cadavres d'enfants mutilés dans un laboratoire... Les souvenirs confus de son propre passé - ses mains portent des cicatrices de brûlures depuis un mystérieux accident - se mêlent bientôt à l'enquête. Et c'est au coeur de l'Inde, à Calcutta, que

7 commentaires:

  1. Ce roman est vraiment terrifiant et tellement bien ficelé qu'une fois ouvert on ne le lâche plus. Depuis j'ai lu "Le concile de pierre" qui m'a un peu déçue. Son incursion dans le fantastique n'était pas nécessaire à mon avis, les êtres humains étant suffisamment détraqués pour que cela suffise à faire peur.

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  2. @Pascale: La Ligne noire mérite d’être lu aussi !

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  3. C'est moi qui ait un problème ou ton billet se termine en pleine phrase ? mdr !

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  4. @joelle:Non ! tun' a pas de problème ! Mais je n'avais pas envie de raconter la fin, alors j'aurai pu mettre ... mais j'aimais bien l'idée de ne pas finir ma ph mdr;-)

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  5. C'est celui que j'ai préféré de JCG suivi par les rivières pourpres et l'empire des loups.

    J'ai arrêté de lire cet auteur depuis 'la ligne noire' !

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  6. @Anjelica : je continu tout de même à le lire. Miserere est dans la PAL. J'ai aussi aimé l'empire des loups était.

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  7. Le vol des cigognes est aussi mon préféré de Grangé Bien écrit, intrigue captivante, ambiance... en plus le roman est documenté. Un régal, et une référence en la matière. je ne comprends pas que l'on puisse dire que Chattam est meilleur que Grangé. Vraiment pas...

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